23/10/2024
Le tribunal administratif de Strasbourg a temporairement suspendu les travaux de remise en navigation du canal du Rhône au Rhin entre Artzenheim et Friesenheim. Cette décision marque une première victoire pour les opposants qui avaient déposé un recours en urgence. Ce projet, d’un coût de 45 millions d’euros, vise à réhabiliter une ancienne portion de 24 km du canal pour favoriser le tourisme fluvial.
Les opposants, qui dénoncent un "écocide", ont accueilli avec soulagement cette suspension des travaux débutés en septembre. Deux recours avaient été déposés, dont un visant à stopper immédiatement le chantier. Le juge des référés a reconnu l'urgence, soulignant que les travaux menaçaient des espèces protégées de chauves-souris et d'oiseaux ainsi que leur habitat, causant des dommages irréversibles.
Fort de cette première victoire, les opposants espèrent l’abandon total du projet. Pascal Lacombe, membre du collectif Chaudron des Alternatives, a exprimé son émotion et sa satisfaction sur France Bleu Alsace, tout en attendant la réaction de la Région Grand Est et de la préfecture.
Du côté des partisans, la décision est accueillie avec surprise. Frédéric Pfliegersdoerffer, maire de Marckolsheim, a déclaré : "C'est une décision inattendue mais légale. Nous allons mobiliser les voies juridiques pour la contester". Selon lui, l'annulation du projet signifierait la disparition du canal.
En attendant une décision sur le fond, qui pourrait être rendue dans les prochains mois, les travaux resteront suspendus, laissant le projet à l’arrêt pour une période indéterminée.
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23/10/2024
Le groupe RATP, le groupe SNCF, Latour Capital et Fimalac annoncent la finalisation de l’entrée de Latour Capital et Fimalac à hauteur de 58% au capital de SYSTRA, l’un des premiers groupes mondiaux d’ingénierie et de conseil spécialisés dans les transports publics et les solutions de mobilité.
Les groupes SNCF et RATP, actionnaires historiques, conservent chacun 20 % des parts de SYSTRA, et les 2% restants sont détenus par des salariés de SYSTRA. A cette occasion, Pierre Verzat, Président du directoire de SYSTRA, passe le relais à Jean-Charles Vollery.
Dans un marché des transports publics en fort développement, cette opération a pour ambition de soutenir la stratégie de croissance et de développement international de SYSTRA, qui opère dans 80 pays.
Fort de plus de 11 000 collaborateurs dans le monde, SYSTRA est l’un des premiers groupes mondiaux d’ingénierie et de conseil spécialisés dans les transports publics et les solutions de mobilité. Avec l’arrivée de Latour Capital et Fimalac, le Groupe entend renforcer son positionnement de champion mondial dans le secteur de la mobilité durable.
À cette occasion, Pierre Verzat annonce la fin de son mandat de Président du directoire après 13 ans à la tête du Groupe. Jean-Charles Vollery lui succédera pour poursuivre et accélérer le développement de SYSTRA.
Le Président du directoire de SYSTRA, Pierre Verzat : « Nous nous réjouissons d’accueillir Latour Capital et Fimalac au capital de SYSTRA, aux côtés de nos actionnaires historiques SNCF et RATP. C’est une étape majeure dans le développement de notre Groupe, qui ambitionne d’accroître rapidement ses parts de marché dans les géographies à fort potentiel. Je suis heureux d’avoir pu contribuer à cette transformation majeure de notre Groupe. C’est l’occasion pour moi de prendre du recul et je suis heureux de passer rapidement le relais à Jean-Charles Vollery qui accompagne notre croissance avec fougue et talent depuis plus de 28 ans. »
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22/10/2024
Le gouvernement a publié le 18 octobre la cartographie des zones prioritaires de déploiement à horizons 2035 et 2050 de l'éolien en mer au large des différentes façades maritimes permettant d’atteindre à terme une capacité de 45 GW.
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La définition de ces zones ouvre la voie au lancement dans les prochains mois d'un dixième appel d'offres portant sur l’installation de parcs off shore pour une puissance totale de 8 à 10 GW avec l’objectif d’une attribution à l’automne 2026. Des zones de protection forte pour la biodiversité en mer sont aussi identifiées.
Dans une décision(Lien sortant, nouvelle fenêtre) consécutive au débat public "La mer en débat", qui s’est déroulé simultanément sur les quatre façades maritimes de l’Hexagone, entre le 20 novembre 2023 et le 26 avril 2024 et a donné lieu à plus de 20.000 contributions écrites, les ministres Catherine Vautrin (en charge notamment de la mer) et Agnès Pannier-Runacher (en charge notamment de l’énergie) ont publié ce 18 octobre la cartographie des zones prioritaires de développement de l’éolien en mer.
Cette publication réaffirme l'objectif de production de 18 gigawatts (GW) en 2035 et 45 GW en 2050, contre 1,5 GW aujourd'hui. "L'éolien en mer est une pièce maîtresse de notre stratégie énergétique, qui devra apporter 20% de notre production électrique en 2050", a déclaré Olga Givernet, la ministre déléguée à l'Énergie.
Le débat public était destiné à préciser les zones prioritaires de développement de l'éolien en mer "afin de concilier production énergétique décarbonée, activités de pêche et de transport, et respect des paysages et de la biodiversité des territoires côtiers et de la mer", selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique.
Ces zones sont listées dans les quatre premières annexes de la décision parue 18 octobre au Journal officiel. Elles "pourront être précisées et revues ultérieurement au regard de l’évolution des enjeux et des technologies disponibles, lors de la révision de la cartographie […], à l’issue de nouvelles concertations et consultations avec les instances et les acteurs de la façade et des façades limitrophes le cas échéant", ont précisé les deux ministres signataires.
Elles ont également annoncé qu’une nouvelle procédure de mise en concurrence, dite AO10, sera lancée dans les prochains mois, avec l’objectif d’une attribution à l’automne 2026. Elle devrait déboucher sur l’installation de nouveaux parcs pour une puissance totale de 8 à 10 GW (soit environ 150% des parcs déjà attribués et six fois la puissance des parcs déjà en service), afin d’atteindre un total de 18 GW en service en 2035 :
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22/10/2024
Dans le cadre du projet d'aménagement ferroviaire LGV-AFSB-GPSO reliant Bordeaux à Toulouse, Enedis poursuit activement ses interventions sur le terrain. Actuellement, l'entreprise réalise, en collaboration avec son partenaire Gendry, son quatrième forage dirigé dans la commune de Saint-Médard-d'Eyrans, précisément au niveau du passage à niveau de l'avenue de l'Esteyrolles.
Ces forages, qui s'inscrivent dans le cadre de l'aménagement du sud de Bordeaux, constituent une étape essentielle au déplacement des réseaux électriques. L'objectif est de permettre l'avancement des travaux du Groupe SNCF RESEAU sans interruption. Enedis, grâce à son expertise,procède à des passages souterrains sous les voies ferrées et à divers aménagements aux abords du tracé, facilitant ainsi le bon déroulement du chantier.
Le projet, sous la maîtrise d'ouvrage de SNCF Réseau pour l'infrastructure et de SNCF Gares & Connexions pour les nouvelles gares, fait partie intégrante du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Ces deux entités sont responsables de la conception, de la réalisation et du pilotage global du projet jusqu'à sa réception finale. Leur mission est de coordonner toutes les opérations nécessaires à l'optimisation du réseau ferroviaire dans cette région clé.
Pour piloter ce vaste projet, l'Agence GPSO a été créée au sein de SNCF Réseau le 4 avril 2023. Son rôle est déterminant dans la coordination des différentes interventions, qu'il s'agisse de la construction des nouvelles lignes, de la modernisation des gares, ou des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse. L’Agence GPSO veille à intégrer ces nouveaux équipements au réseau ferré national, tout en valorisant l'innovation et en prenant en compte les enjeux environnementaux.
Grâce à l'implication conjointe d'Enedis et de ses prestataires SFTP, CANA ELEC, EIFFAGE, Groupe Gendry, CPMAT, Chantiers Aquitaine, les travaux d'aménagement se déroulent dans les meilleures conditions, contribuant à la réalisation d'un projet d'envergure qui améliorera la mobilité et les infrastructures dans le sud-ouest de la France.
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21/10/2024
(Communiqué de presse) NGE continue le déploiement de sa stratégie d’internationalisation et annonce le gain de deux nouveaux contrats majeurs en Egypte : la modernisation de 112 km de voies sur la ligne Le Caire-Beni Suef, et l’extension de 20 km du LRT 10th of Ramadan dans la Nouvelle Capitale.
Ces deux contrats d’infrastructures de mobilité durables confirment la position d’acteur important du Groupe dans le secteur ferroviaire en Égypte, pays où NGE avait déjà remporté en 2023 la construction de 330 km de voie double de ligne à grande vitesse.
NGE est présent en Égypte depuis 1981 via sa filiale ferroviaire TSO, qui a contribué activement au développement des principales infrastructures ferroviaires nationales. La présence du Groupe s’est renforcée au fil des années ; désormais plus de 800 collaborateurs y sont mobilisés. L’annonce du gain de ces deux nouveaux lots intervient d’ailleurs alors que NGE inaugure ce jour ses nouveaux bureaux dans le quartier d'Héliopolis au Caire.
Le projet de modernisation de la ligne Le Caire-Beni Suef vise à améliorer la sécurité, l'efficacité opérationnelle et la fiabilité pour les passagers et le fret, contribuant ainsi à soutenir la croissance économique du pays. Le périmètre des travaux comprend la modernisation complète de 112 km de voie ferrée, soit le renouvellement du ballast, des traverses, des rails et de 357 appareils de voies. Compte tenu de l'intensité du trafic sur cette ligne, les travaux sont effectués en interception de cinq heures pour la voie principale et d’une heure et demie pour la voie secondaire.
Le second projet concerne la phase 3 du LRT 10th of Ramadan. D’une longueur de 20 km, cette extension assurera une interconnexion avec la ligne à grande vitesse Ain Sokhna – Marsa Matrouh, sur laquelle TSO mène des travaux de voie ferrée. Les travaux de l’extension sont réalisés avec l’entreprise égyptienne Orascom, déjà partenaire de TSO sur les phases 1 et 2 du LRT 10th of Ramadan, qui vont de la station Adly Mansour (Le Caire) à la station Cité des Arts et de la Culture (Nouvelle Capitale).
Ces deux nouveaux projets sont menés avec notre partenaire Orascom. « Nous sommes fiers d'annoncer la signature de ces contrats stratégiques, qui témoignent de notre engagement à améliorer les infrastructures ferroviaires en Égypte. Ces projets s’inscrivent pleinement dans la stratégie du Groupe NGE de développer les mobilités bas carbone à travers le monde. Associés à l'ouverture de nos nouveaux bureaux au Caire où sont basées nos équipes, ces deux projets confirment notre rôle clé dans le secteur ferroviaire égyptien. Les grands chantiers menés avec succès depuis plus de 40 ans en Égypte, ont permis à NGE de venir un acteur de confiance, qui contribue à la croissance économique du pays. », a déclaré Gilles Philibert, directeur Ferroviaire International du Groupe NGE.
En 2024, TSO a atteint des jalons significatifs dans le secteur ferroviaire en Égypte. Parmi les projets phares de cette année, la livraison de la Phase 3 de la Ligne 3 du Métro du Caire et le début du projet de la Ligne à Grande Vitesse.
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21/10/2024
Le groupe Despagnet TP, basé à Arros-de-Nay et spécialisé dans les réseaux aériens et souterrains, se distingue par son expertise technique et son approche humaine, comme l'ont montré de récents événements liés aux intempéries.
L’entreprise a démontré toute son efficacité en répondant immédiatement à l’appel d’Enedis pour intervenir dans la vallée d’Aspe, puis dans différentes zones du Béarn touchées par les intempéries. À Asson, Arudy et Lys, les équipes de Despagnet TP se sont mobilisées pour sécuriser et rétablir les infrastructures, prouvant une nouvelle fois leur capacité à agir rapidement en situation d’urgence.
La réactivité de Despagnet TP s’est également illustrée après les dégâts causés par les intempéries autour d’Urdos, dans la nuit du 6 au 7 septembre 2024. Dès que l’alerte a été donnée, l’entreprise a immédiatement dépêché ses équipes pour remettre en état les réseaux endommagés et garantir un retour à la normale dans les meilleurs délais.
Patrick Despagnet, à la tête du groupe, témoigne de cette mobilisation sans faille : « Ils m’ont appelé le matin du 7 septembre et, deux heures plus tard, ils savaient que nous mettions tout en œuvre pour accomplir le travail en urgence dans la vallée d’Aspe ». Face aux routes coupées, les équipes de Despagnet TP ont dû faire preuve d’ingéniosité, passant par l’Espagne pour atteindre Urdos et intervenir près du tunnel du Somport, où se trouve un poste stratégique.
Cette intervention d’urgence illustre parfaitement la capacité du groupe à réagir rapidement et à mobiliser tous ses services, qu’il s’agisse des équipes administratives ou de terrain. Patrick Despagnet se félicite de cette dynamique collective : « Tout le monde a été remarquable dans cette mobilisation, montrant à quel point cette expertise technique et cette dimension humaine sont partagées en interne ».
La réactivité de Despagnet TP va bien au-delà de simples interventions techniques. Elle repose sur une organisation rigoureuse et une forte cohésion au sein de l’entreprise, où chaque employé, quel que soit son rôle, est prêt à répondre aux urgences du territoire. Cette capacité à se mobiliser rapidement pour des actions d’envergure distingue Despagnet TP et en fait un acteur essentiel dans la gestion des crises locales.
En intervenant dans des délais très courts après des événements climatiques tels que la tempête Kirk ou les intempéries dans la vallée d’Aspe, l’entreprise prouve une fois de plus que la réactivité est au cœur de son identité.
Le groupe Despagnet TP s’impose ainsi comme un pilier des infrastructures locales, incarnant la solidarité et l’engagement au service des habitants du Béarn.
21/10/2024
MECAROUTE, spécialisée dans la protection des réseaux, participera, comme chaque année, au Forum Energaïa, dédié aux énergies renouvelables, qui se tiendra les 11 et 12 décembre 2024 au Parc des Expositions de Montpellier.
Leur participation à Energaïa témoigne de leur engagement envers cette filière et de leur contribution à la transition énergétique. Cette implication s'inscrit naturellement dans leur démarche de développement durable, à laquelle Mecaroute adhère activement à travers des actions concrètes.
La division RESEAUX de MECAROUTE présentera notamment les gaines Rockshield, brevetées au niveau européen. Ce procédé consiste à protéger les réseaux en recouvrant les câbles d'une gaine (Rockshield RS) ou d'une nappe (Rockshield PV), permettant ainsi leur enfouissement direct dans le sol, tout en éliminant l'utilisation de sable au fond des tranchées.
MECAROUTE dispose de plusieurs ateliers pour l'installation par spiralage de la gaine Rockshield RS 1000, parmi lesquels :
INTERMAS sera également présent sur le stand de MECAROUTE. L'activité "Bâtiments Travaux Publics" du groupe INTERMAS propose des solutions optimales aux professionnels du secteur, avec une large gamme d’applications pour la signalisation, la détection et la protection des réseaux enterrés : grillages avertisseurs détectables (RFID) ou standards, filets de signalisation pour sols pollués, une large gamme de filets de balisage, mailles de protection pour câbles et canalisations, etc.
20/10/2024
Tesmec, reconnu pour son innovation dans le domaine des machines pour le génie civil, propose une trancheuse à la pointe de la technologie : la 950RCS, qui répond parfaitement aux besoins de creusement pour les réseaux souterrains (gaz, électricité, télécommunications, eau, assainissement).
La trancheuse 950RCS se distingue par ses accessoires modulaires et sa technologie avancée, qui garantissent un creusement efficace tout en préservant un environnement propre. Sa puissance robuste permet à la machine d’assurer des performances élevées et constantes, même dans des conditions de sol variées. Cela se traduit par une productivité accrue et une précision optimale, éléments essentiels pour optimiser l’efficacité opérationnelle. En intégrant cette technologie avancée, les entreprises peuvent non seulement gagner du temps, mais également réduire considérablement leurs coûts.
La 950RCS est intégrée aux technologies de pointe développées par Tesmec, telles que TrenchTronic 4.0 et les systèmes laser. Ces innovations permettent un contrôle opérationnel inégalé, garantissant ainsi une efficacité remarquable. Les opérateurs peuvent surveiller et ajuster en temps réel les paramètres de travail, améliorant encore la productivité et renforçant la sécurité sur le chantier.
Lancée dans le cadre de l’engagement de Tesmec à offrir des solutions durables et respectueuses de l’environnement, la trancheuse 950RCS illustre parfaitement cette philosophie. En favorisant une approche plus propre pour l’installation de pipelines urbains, Tesmec contribue à réduire l’impact environnemental des projets d’infrastructure.
En résumé, la Tesmec 950RCS est bien plus qu’une simple trancheuse ; c’est un outil innovant qui redéfinit les standards de performance dans le secteur des infrastructures urbaines. Grâce à sa conception intelligente et à ses technologies avancées, elle se positionne comme un atout précieux pour les professionnels du secteur, permettant de réaliser des travaux d’une efficacité remarquable tout en préservant l’environnement.
Clique-ici pour en savoir plus sur toute la gamme des trancheuses TESMEC
20/10/2024
Le 21 octobre 2024, Artelia annonce l’acquisition de 100 % des parts d’ADP Ingénierie (ADPI), jusqu’à présent détenue par le Groupe ADP (Aéroports de Paris SA). Fort de plus de 9 000 collaborateurs et d’une présence historique sur les cinq continents, Artelia se positionne parmi les 50 premières ingénieries mondiales avec un chiffre d’affaires de 983 M€ en 2023 (+18 % par rapport à 2022).
Cette acquisition marque une étape importante dans la stratégie de croissance et de diversification du Groupe Artelia, fondée sur un développement international soutenu et maîtrisé. Elle lui permet de renforcer sa position sur le marché de l'ingénierie aéroportuaire en élargissant son portefeuille de services et en complétant le socle de compétences et de références dont il dispose déjà dans le domaine aéroportuaire en France et au Danemark.
Grâce à ADPI - qui devient Artelia Airports - Artelia se donne les moyens de devenir un acteur majeur de l’ingénierie aéroportuaire mondiale en acquérant des compétences complémentaires à fort niveau d’expertise, avec la volonté d’accompagner la transformation des aéroports face à des enjeux environnementaux particulièrement exigeants.
Créée par le Groupe ADP pour regrouper les services d’ingénierie aéroportuaire pour le compte de tiers, la société ADPI accompagne ses clients à toutes les étapes de leurs projets d’infrastructures aéroportuaires (terminaux, pistes, trieurs à bagages, etc.), du conseil au design et au management de projet. Elle regroupe une centaine d’experts basés essentiellement au Moyen-Orient et en Asie- Pacifique.
Parmi les projets emblématiques réalisés par les équipes d’ADPI dans le domaine des aéroports et terminaux passagers, citons l'aéroport international Zayed d'Abu Dhabi, l'aménagement des deux aéroports de Dubaï, l'aéroport international Hamad du Qatar, l'aéroport international de Bahreïn, l'aéroport KAIA de Djeddah et tous les aéroports du Sultanat d'Oman, ainsi que l'aéroport international Daxing de Pékin en Chine ou l'aéroport international de Long Thanh au Vietnam.
De son côté, Artelia a développé un socle de compétences et références significatif dans le domaine aéroportuaire en France et au Danemark, pour les aéroports de Paris et Copenhague notamment. Face à la reprise forte et durable du trafic aérien depuis la fin de la crise pandémique, les infrastructures aéroportuaires se caractérisent par des besoins immenses, à la fois dans les pays émergents et dans les pays matures.
Cette situation se traduit par de forts enjeux d’adaptation visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre des plateformes aéroportuaires avec des investissements massifs de décarbonation. Afin de se conformer aux accords de Paris, les membres de l’IATA (association internationale du transport aérien) se sont ainsi engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, nécessitant des compétences techniques de pointe pour concevoir et superviser ces équipements.
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20/10/2024
Nous diffusons le communiqué de l'AVICCA concernant la clôture de l'UTNT, qui a eu lieu les 15 et 16 octobre 2024 à Strasbourg. Celui-ci a été interprété par le président de l'AVICCA, Patrick Chaize, au Palais de la Musique de Strasbourg.
Patrick Chaize président de l'AVICCA : Si j’ai bien compté la mesure en ce Palais de la Musique, ce ne sont pas moins de 16 sujets différents qui ont été abordés lors de cette première édition de l’UTNT. L’université de la Transition numérique des territoires, portée par notre trio InfraNum, Avicca et Idealco, compte dépasser ainsi le seul sujet du THD fixe.
D’ailleurs, si vous avez bien fait le tour des nombreux stands, vous aurez remarqué qu’il n’y a pas que les réseaux de fibre optique dans la filière, mais toutes sortes d’instruments et de pupitres pour jouer notre symphonie numérique.
Bien sûr, l’infrastructure est essentielle et n’a pas fini de nous occuper. C’est même le leitmotiv de la transition numérique qui se joue. Sans connectivité, impossible d’entendre les notes mineures ou majeures des autres sujets. Mais les réseaux aussi performants soient-ils ne sont et ne resteront qu’un moyen, une note de base qui parfois peut nous filer le bourdon.
Pourtant les défis que nous avons à relever portent sur une multitude d’autres sujets sur lesquels vous venez de travailler. Avec autant d’enjeux différents à relever, mais aussi de difficultés diverses à surmonter. C’est pour cela que depuis un peu plus de deux ans, nous réfléchissons côté Avicca à une grande remise à plat de l’ensemble de nos thèmes, car la partition devenait un peu difficile à déchiffrer.
Et comme ces sujets sont aussi ceux de la filière, plutôt que de la jouer solo, je me suis très tôt rapproché du Président d’InfraNum, Philippe Le Grand, pour composer un quatre mains. Je le remercie d’avoir partagé mes réflexions et accepté de mettre en musique ce travail collaboratif, qui s’est d’abord appelé Good deal du fixe, avant d’être rebaptisé il y a un an France Numérique 2030.
Mais bon, depuis un an que l’on parle de ce France numérique 2030, c’est quoi exactement ? France Numérique 2030 se présente sous deux volets : la description des objectifs visés, d’une part, et la liste de la quarantaine d’actions, mesures ou dispositions qui doivent être prises pour atteindre ces objectifs, d’autre part.
Je pense que Philippe Le Grand me concèdera que s’agissant des objectifs, nous sommes à peu de choses près au diapason l’un et l’autre. Nous aurions aimé que ce soit l’État qui, dès le début, porte cette orchestration de ce que doit être la France en 2030 côté numérique.
Mais il n’est plus temps d’attendre seulement de l’État une vision globale permettant de réussir une transition numérique, et l'actualité gouvernementale nous le confirme : les chefs d’orchestre passent, seule les œuvres bien composées demeurent. Il faut que les acteurs issus des territoires apportent leurs compétences et leurs projets ancrés dans les réalités locales : ce sont leurs petites musiques que certains qualifient de « folkloriques », leurs instruments souvent traditionnels, leurs chœurs toujours polyphoniques qui permettent de jouer ensemble une partition d’un genre nouveau autour d’une ligne mélodique partagée et réellement neuve.
Les collectivités territoriales assument techniquement et financièrement une large partie de l’équipement du territoire en infrastructures numériques. Elles développent parfois sur un tempo plus lent les nouveaux services et usages, mais elles accompagnent toujours les entreprises, les administrations comme les particuliers dans l’acculturation au numérique. Et bien sûr cela n’aurait pas le même rythme sans une filière d’industriels réactifs, et forces de propositions.
Ce partenariat de plus de 10 ans nous rend aptes et légitimes à proposer les solutions qui permettront d’apporter ce « numérique de proximité » dont le pays a tellement besoin, en complément et en interaction des politiques nationales et européennes.
En s’appuyant sur la réussite du Plan France Très Haut Débit et des réseaux d’initiative publique, il est temps désormais de développer l’ambition numérique de notre pays pour les années à venir. France numérique 2030 doit ainsi être cette vision stratégique devant conduire à une transition numérique réussie de la France, garantissant un numérique proche et utile à tous dans des territoires durables et connectés. Notre mélodie reste immuable : le numérique pour tous, tout le numérique pour tous les territoires !
S’agissant de la quarantaine de propositions d’actions, que nous avons transmise à InfraNum en mai dernier, le travail est toujours en cours du côté de la filière. A ce sujet, je vais apporter quelques précisions, car j’entends beaucoup de notes plutôt dissonantes, ce qui n’est pas sans me rappeler l’accueil de ma PPL sur la qualité des raccordements par une frange d’acteurs déconnectés de la réalité de nos territoires et du ressenti – que dis-je, du ressentiment – des élus. Le Président de la Région Grand Est, Franck Leroy, vient d'ailleurs bien de le rappeler.
Pour jouer dans l’orchestre national de France, il faut avoir une bonne oreille ! Ce n’est pas pour rien que malgré le lobbying intense de ces acteurs, les Sénateurs de tous bords, de tous les groupes y compris de la majorité présidentielle ont tous voté en faveur de cette PPL. J’espère d’ailleurs qu’il ne sera pas conseillé une nouvelle fois au ministre de l’industrie, Marc Ferracci, finalement en charge des télécoms, la même opposition à ce texte comme pour ses deux prédécesseurs. Ceux qui murmurent à l’oreille des puissants n’ont souvent pas eux-mêmes l’oreille absolue.
A ce sujet, j'ai un scoop pour vous : ce matin a été officiellement déposée par le député de Seine-et-Marne Jean-Louis Thiériot, une proposition de loi qui ressemble en tout point à la mienne ! Maintenant qu'il est au gouvernement, j'espère que l'inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale ne saurait plus tarder.
Pour en revenir à France Numérique 2030, j’entends parfaitement qu’il y a des sujets qui ne sont pas du ressort de la filière ou qui ne la concernent qu’indirectement. Comme j’entends parfaitement que la filière me propose demain d’inclure les sujets de développement à l’international qui ne sont pas non plus directement du ressort des collectivités.
Bref, j’entends tout du moment que c’est constructif, polyphonique et sans fausse note. L’Avicca est multiple, les intérêts de ses différents membres ne sont pas tous les mêmes mais nous avons su trouver l’harmonie. Il n’y a pas de raisons qu’il en soit différemment au sein d’InfraNum, même si vous y êtes peut-être un peu plus multiple que nous.
Enfin, j’entends également la critique du « il y a trop d’actions / il faut saucissonner / on n’y arrivera jamais ».
Éliminons d’emblée le « on n’y arrivera jamais », je l’ai trop entendu pour la PPL REEN. Et vous connaissez la suite…
Le saucissonnage ensuite : ce serait pour moi une illusion de facilité. Depuis le temps qu’il mobilise les associations professionnelles et d’élus ainsi que les nombreux services de l’État, est-ce que le sujet de l’IFER mobile est enfin traité et ne pose plus de problèmes à personne ? Non, et comment voulez-vous qu’il en soit autrement, puisque cela reviendrait à limiter les ressources des collectivités locales sans contrepartie pour elles.
Est-ce que le problème du mode STOC est résolu depuis ces cinq années où la filière et le Régulateur sont censés s’en occuper ? Non plus.
Est-ce que la contribution financière des GAFAM aux investissements dont ils bénéficient en premier lieu est traitée ? Non, et pourtant, c’est un sujet dont il est souvent débattu dans une autre enceinte à quelques centaines de mètres d’ici.
Je pourrais multiplier les exemples, mais je ne veux pas vous priver de déjeuner car bientôt les bruits de vos estomacs couvriront ma
petite musique… Simplement vous rappeler ce que disait un ministre il y a quelques années : il va falloir que tout le monde se fasse un peu mal.
Pour continuer de filer la métaphore, comme m’y a invité Philippe Legrand en ouverture de l’UTNT, hier : Le contre-ut est difficile mais les chanteurs d’opéra l’atteignent à force de travail, d’entrainement et de volonté.
Si j’insiste sur cette absolue nécessité de jouer en chœur, c’est qu’il n’y a plus le temps de jouer solo. J’entends en effet d’autres musiques qui me rappellent des marches funèbres. L’absence de crédits pour Mayotte, malgré les promesses passées de 3 ministres. La suppression d’une grande partie des crédits pour l’inclusion numérique. Le nouveau rabotage des crédits de financement de la fin du plan France très haut débit. Forcément, sans grosse caisse et même avec beaucoup de pipeaux, ça ne va pas donner la même symphonie !
Donc continuons de jouer en harmonie la belle partition de la transition numérique de nos territoires, de la France. Faisons-en notre tube de l’année !
En attendant de nous retrouver à l’Institut Pasteur à Paris les 26 et 27 novembre prochains pour le colloque TRIP d’automne de l’Avicca, où vous entendrez parfois le même refrain mais pas tout à fait la même chanson, je vous remercie de bien vouloir applaudir une nouvelle fois nos hôtes, la Région Grand Est et l’Eurométropole de Strasbourg, qui ont rendu cet évènement possible. Merci à eux, merci à vous et bon appétit, dans ce Palais de la musique !
18/10/2024
Gendry Export, filiale du Groupe GENDRY, poursuit son expansion en Afrique de l'Ouest en participant activement au projet MCA-Sénégal II, aux côtés du géant de la construction Eiffage. Ce projet d'envergure comprend la réalisation de deux forages dirigés en D630 ainsi que la construction d’une zone de recyclage à Dakar.
Ce projet ambitieux, mené avec l'appui de la filiale CPMAT du Groupe Gendry, s'inscrit dans un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) de chantier, en collaboration avec HERBOSCH-KIERE et Enshore Subsea. Ces interventions techniques visent à renforcer les infrastructures locales et à soutenir le développement économique de la région.
Alexandre Favrel, représentant de Gendry Export, a exprimé son enthousiasme face à ce nouveau défi : « Le Sénégal représente un marché dynamique et en pleine croissance, avec un potentiel énorme pour des collaborations fructueuses. Nous sommes ravis de pouvoir apporter notre expertise et de contribuer au développement économique du pays. » Cette déclaration reflète la vision optimiste de l'entreprise, qui voit en ce partenariat une opportunité de renforcer sa présence sur le continent africain.
Un savoir-faire reconnu et une expertise en forages dirigés : Depuis sa création en 1996, le Groupe GENDRY s’est forgé une solide réputation dans le domaine des forages dirigés, tant en France qu’à l’international. En proposant des solutions techniques adaptées aux exigences des terrains les plus complexes, l’entreprise accompagne ses clients à chaque étape de leurs projets. Que ce soit en milieu rural ou urbain, le Groupe GENDRY garantit la réussite et la sécurité des travaux entrepris.
Fidèle à ses valeurs, le groupe se distingue par son respect rigoureux des normes, sa détermination à atteindre des objectifs ambitieux et son engagement envers la qualité. Ces principes fondamentaux sont au cœur de chaque projet et contribuent à sa réputation d'excellence.
Ce nouveau contrat marque une étape supplémentaire dans la stratégie de croissance internationale de Gendry Export. En apportant son savoir-faire au projet MCA-Sénégal II, l'entreprise confirme son leadership dans le secteur des forages dirigés et son engagement en faveur du développement durable.
Cette collaboration illustre également la volonté de Gendry Export de contribuer de manière positive aux économies locales, tout en consolidant sa position sur la scène internationale. Fort de son expertise et de son expérience, le Groupe GENDRY dirigé par Sylvain GENDRY s’affirme comme un acteur clé du développement des infrastructures, tout en participant activement à la modernisation des régions dans lesquelles il intervient.
18/10/2024
(Communiqué) L’État accompagnera la généralisation de la facturation électronique entre entreprises. La généralisation de la facturation électronique constitue une avancée majeure vers la dématérialisation des échanges commerciaux et renforcera la compétitivité des entreprises grâce à l’amélioration des délais de paiement et la rationalisation des circuits de facturation. Elle participera de plus à simplifier les rapports entre l’administration fiscale et les usagers professionnels.
Conformément à l’article 91 de la loi de finances pour 2024 (n° 2023-1322 du 29 décembre 2023), le déploiement de la facturation électronique interviendra de manière progressive :
• Le 1er septembre 2026, avec l’obligation pour toutes les entreprises de pouvoir réceptionner des factures dématérialisées et pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire l’obligation d’émettre des factures dématérialisées ;
• Le 1er septembre 2027, avec l’obligation pour les petites et moyennes entreprises, et les microentreprises d’émettre des factures dématérialisées.
Plus de 70 plateformes de dématérialisation partenaires ont été immatriculées sous réserve par la DGFiP, conformément au décret du 25 mars 2024, confirmant le haut degré d’intérêt, d’implication et de préparation de l’écosystème et des opérateurs de dématérialisation pour la réforme.
Depuis le 16 septembre 2024, l’espace partenaires sur impots.gouv.fr permet aux entreprises de consulter la liste des PDP immatriculées sous réserve, qui s’enrichit régulièrement de nouveaux acteurs.
L'État est pleinement confiant dans la capacité des plateformes à garantir des services de qualité, sécurisés et à proposer des offres suffisamment élargies pour couvrir les besoins actuels et à venir de toutes les entreprises.
Dans ce contexte, le projet sera poursuivi en privilégiant la construction d’un annuaire des destinataires, indispensable aux échanges entre les plateformes, et d’un concentrateur des données permettant leur transmission à l’administration fiscale. Cette réorientation doit notamment permettre d’assurer la tenue du calendrier prévu par la loi de finances pour 2024 et le respect des moyens définis.
L’administration accompagnera cette transition dans une démarche continue de concertation avec les grands acteurs du projet : les PDP, les fédérations professionnelles, les opérateurs de dématérialisation et les éditeurs de logiciels.
Le gouvernement réaffirme son engagement à accompagner et à déployer la facturation électronique dans les relations entre entreprises.
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