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Tourets gaz pré-enrubannés
19/03/2024
GRDF Centre Ouest et son prestataire SPIE ont récemment réalisé une première en desservant une installation de biométhane à Baguer Picant (35), en utilisant une trancheuse MARAIS pour la pose de la nouvelle génération de tourets gaz pré-enrubannés par DYKA France en usine.
Ce chantier, qui a vu la pose de 6 tourets pré-enrubannés d'une longueur adaptée de 345 mètres (au lieu des 360 m habituels), représente une avancée significative pour GRDF. En effet, cette réalisation, en dehors des processus de Recherche et Développement, témoigne de la réussite collective de l'entreprise et de sa collaboration fructueuse avec DYKA, dont le produit évolue pour devenir une norme dans le domaine. Le fil traceur était également de la partie, capitalisé dans les tourets prééquipés. Ce procédé évite l'utilisation d'une spiraleuse sur le chantier.
Ce chantier ouvre la voie à une approche plus respectueuse de l'environnement. En favorisant la décarbonation des travaux et en promouvant une approche globale environnementale incluant le recyclage et le retraitement des matériaux, cette initiative s'inscrit dans une démarche de développement durable.
L'essor du biométhane contribue également à verdir notre approvisionnement en gaz. Cette transition vers des énergies plus propres se reflète dans la façon dont les chantiers sont menés, devenant ainsi moins émetteurs de carbone. La réutilisation des terres excavées grâce à l'enrubannage permet non seulement de réduire l'empreinte carbone des chantiers, mais aussi de minimiser les nuisances pour les riverains.
Il est à noter que l'enrubannage, en éliminant le besoin d'apporter des matériaux tels que le sable ou les graviers, contribue à réduire l'impact environnemental des chantiers. Cette méthode permet de diminuer les émissions de CO² de 8 tonnes équivalentes par kilomètre de réseau. De plus, elle rend les chantiers plus rapides et moins contraignants pour les riverains, tout en réduisant les risques et la pollution associés à la circulation de camions. En évitant jusqu'à 350 tonnes de sables et de graviers par kilomètre posé, cette approche représente une avancée significative vers des pratiques plus durables dans le domaine de l'énergie.
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