23/05/2024
Le Groupe Suédois Epiroc a convenu d’acquérir la société Française ACB+, spécialisée notamment dans la fabrication de coupleurs mécaniques et hydrauliques, ainsi que les godets utilisés dans l’industrie de la construction.
L’entreprise ACB+ est basé à Saint-Lager (69). Elle fabrique des accessoires et des attaches rapides utilisés sur les excavatrices dans le secteur de la construction ainsi que dans des domaines connexes tels que le recyclage de la ferraille et la déconstruction. Les attaches rapides sont utilisées avec les engins porteurs, généralement des pelles hydrauliques, pour permettre un changement sûr et efficace des accessoires, tels que les godets et les outils hydrauliques.
L’entreprise ACB+ est leader sur le marché français et compte des clients dans toute l’Europe. Elle a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 31 millions d’€ au cours des 12 mois précédant le 31 mars 2024 et emploie environ 140 personnes.
“ACB+ est réputée pour sa compétence, ses produits et solutions de haute qualité. Cette acquisition renforcera notre offre d’attaches rapides et d’accessoires, offrant ainsi aux clients un portefeuille plus complet de produits et de solutions d’amélioration de la productivité “, déclare Helena Hedblom, présidente et chef de la direction d’Epiroc. “Nous nous réjouissons d’accueillir la solide équipe d’ACB+ au sein d’Epiroc afin de nous développer ensemble sur le long terme.”
L’acquisition devrait être finalisée au troisième trimestre 2024. Les parties ont convenu de ne pas divulguer le prix d’achat, car la transaction n’est pas soumise à une obligation de divulgation conformément au règlement de l’UE sur les abus de marché.
Le Groupe Epiroc est un partenaire mondial de productivité pour les clients des secteurs minier et de la construction, et accélère la transformation vers une société durable. Grâce à une technologie de pointe, Epiroc développe et fournit des équipements innovants et sûrs, tels que des foreuses, des équipements d'excavation de roche et de construction ainsi que des outils pour les applications de surface et souterraines. L'entreprise offre également un service de classe mondiale et d'autres supports après-vente ainsi que des solutions pour l'automatisation, la numérisation et l'électrification. Epiroc est basé à Stockholm, en Suède, a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 60 milliards de SEK en 2023 et compte environ 18 200 employés passionnés soutenant et collaborant avec des clients dans environ 150 pays. Pour en savoir plus, consultez www.epirocgroup.com.
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23/05/2024
La Métropole de Montpellier, la Région Occitanie, le Département de l'Hérault et huit intercommunalités ont récemment officialisé leur candidature conjointe pour un projet de Service Express Régional Métropolitain (SERM) dans la zone d’attractivité montpelliéraine. Ce projet se distingue par son intermodalité (allant au-delà du seul ferroviaire) et une gouvernance unifiée sur un périmètre élargi.
Les collectivités impliquées dans ce projet se sont réunies le 23 mai 2024 pour formaliser une déclaration commune de candidature auprès de l'État pour obtenir le statut de Service Express Régional Métropolitain (SERM) en vue de la mise en place d'un « RER métropolitain » dans l'aire urbaine de Montpellier.
La candidature du SERM Montpellier Méditerranée est soutenue par la Région Occitanie et Montpellier Méditerranée Métropole, en partenariat avec le Département de l'Hérault et huit intercommunalités voisines : Nîmes Métropole, le Grand Pic Saint-Loup, la Vallée de l'Hérault, le Lodévois et Larzac, le Pays de Lunel, le Pays de l'Or, Sète Agglopôle et le Clermontais.
Ce collectif constitue un véritable atout pour la candidature, selon les élus, notamment Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole, qui déclare : « Nous sommes au rendez-vous d'une gouvernance unie. »
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23/05/2024
La sécheresse persistante qui affecte les Pyrénées-Orientales a conduit le ministre Christophe Béchu à annoncer une augmentation des tarifs de l'eau dans certaines communes de la région. Cette décision, dévoilée lors de sa visite dans les Pyrénées-Orientales le mercredi 22 mai 2024, vise à financer des travaux essentiels sur les réseaux souterrains.
Christophe Béchu a expliqué que cette hausse tarifaire est indispensable pour faire face aux défis actuels et futurs en matière de gestion de l'eau. La région souffre depuis plusieurs années de sécheresses récurrentes, mettant à rude épreuve les infrastructures hydrauliques existantes. Le ministre a souligné l'urgence d'investir dans la modernisation et la réparation des réseaux de distribution d'eau pour éviter des pertes considérables.
En 2023, treize collectivités des Pyrénées-Orientales avaient été identifiées comme des « points noirs » en raison de leur taux de fuites d'eau potable supérieur à 50% à travers les canalisations. Ces fuites représentent non seulement une perte précieuse de ressources en eau, mais aussi un gaspillage économique important. La modernisation des infrastructures est donc cruciale pour améliorer l'efficacité de la distribution d'eau et pour répondre aux défis environnementaux posés par le changement climatique.
Cette augmentation des tarifs de l'eau devrait permettre de réunir les fonds nécessaires pour entreprendre ces travaux. Bien que cette mesure puisse être perçue comme contraignante pour les habitants, elle est présentée par le ministre comme un investissement indispensable pour assurer une gestion durable des ressources en eau et pour sécuriser l'approvisionnement en eau potable à long terme.
Le ministre a insisté sur le fait que ces efforts sont essentiels pour garantir la résilience des infrastructures hydrauliques face aux défis climatiques à venir. En investissant maintenant dans la modernisation des réseaux, la région peut espérer réduire les pertes d'eau, améliorer l'efficacité de la distribution et, finalement, protéger cette ressource vitale pour les générations futures.
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23/05/2024
Transdev et le Groupe NGE associés à la Caisse des dépôts, ont été choisi pour assurer la modernisation à 150M€ et l’exploitation d’une liaison de 77 km entre Nancy (Meurthe-et-Moselle) et Contrexéville (Vosges).
Face à l’urgence de revitaliser un réseau ferroviaire laissé à l’abandon, la Région Grand Est n’a pas hésité à prendre les devants et à oser le pari de rouvrir ses petites lignes.
En effet, après cinq années de procédure, d’efforts concertés et d’investissements, la ligne 14 – fermée depuis 2016 – reprendra du service sous l’impulsion du groupement composé des sociétés Transdev SA, NGE Concessions, Caisse des dépôts et consignations.
Il s’agit d’une mesure forte, inscrite dans le Pacte des Ruralités voté le 5 avril dernier à Verdun.
C’est ici le tout premier contrat régional concédé dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des services ferroviaires de voyageurs. Un engagement de 22 ans qui résonne comme une promesse de renouveau pour les habitants du Grand Est, avec à la clé, une offre attractive de 14 allers-retours par jour entre Nancy et Contrexéville.
Ce contrat marque une première historique en intégrant à la fois l’exploitation du service ferroviaire et la gestion de l’infrastructure, avec un engagement du concessionnaire sur des niveaux de performance inégalés : un taux de disponibilité de l’infrastructure de 99,5 %, une régularité de 98 % à 2min59 , une garantie de prendre en charge les voyageurs en seulement 45 minutes en cas de situation imprévue.
Il incarne un acte symbolique avec le transfert de propriété de l’État vers la Région, qui confère à la Collectivité une pleine maîtrise sur cette voie, marquant ainsi un tournant décisif dans l’histoire des petites lignes vétustes.
Enfin, cette concession audacieuse s’engage à entreprendre les travaux de rénovation indispensables pour redonner vie à cette ligne essentielle au territoire (soit 150 millions d’euros investis pour régénérer la ligne et un coût d’exploitation de moins de 14 millions d’euros par an). Objectif : réouverture en décembre 2027.
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22/05/2024
Le jury du Concours Lumières 2024, présidé par Guy Geoffroy, maire de Combs-la-Ville et président de l’association des Éco Maires, s’est réuni le 16 mai pour délibérer et attribuer les prix de cette année.
Le prestigieux 1er prix a été décerné au Grand Rex à Paris.
Le Grand Rex, cinéma emblématique de Paris construit en 1932 dans le style Art Déco, fête cette année son 90ème anniversaire. Afin de célébrer cette étape importante, les propriétaires ont entrepris une restauration complète de la façade et des toitures, classées Monuments historiques depuis 1981. Les travaux ont été confiés à l’atelier d’architecture PNG, et la mise en lumière, réalisée par le studio Vicarini, met en valeur l'architecture originelle de l'édifice.
La mise en lumière du Grand Rex est une prouesse technique et esthétique. Les bas-reliefs en staff, inspirés des lentilles de Fresnel, ont été réinterprétés et dorés pour offrirun spectacle diurne et nocturne. La nuit, ces motifs semblent illuminés de l'intérieur, créant un effet de transparence illusionniste. La volumétrie et les lignes de la façade sont mises en valeur par un jeu de lumières modulé en dégradé, culminant avec l'enseigne sommitale restaurée qui agit comme une lanterne dans la nuit parisienne.
Un soin particulier a été apporté à l’aspect écologique du projet. Les lampes LED, réglées à une intensité très faible (5 à 10 %), permettent de réduire la consommation d'énergie. De plus, la programmation et l'automatisation de l'extinction des lumières à 23h45 contribuent à l'économie d'énergie. Les équipements ont été intégrés de manière discrète sur le bâtiment, en privilégiant le réemploi des installations existantes et le recyclage des équipements par des entreprises spécialisées.
2ème Prix – Ville de Romans-sur-Isère (26) : La Tour Jacquemar.
La Tour Jacquemart, joyau médiéval situé au cœur de la ville et entouré de places et de commerces, fait l’objet d’une restauration d’envergure. La municipalité a décidé de mettre en valeur ce monument historique de manière dynamique et subtile pour souligner ses caractéristiques sans les dénaturer.
Surmontée d’une flèche abritant un carillon de 19 cloches, la tour est ornée depuis le XVème siècle par un automate, le bonhomme Jacquemart, qui frappe une cloche de plus de deux tonnes à heure régulière. Des cadrans d’horloges sur chaque face et un baromètre sur la façade nord rappellent la vocation de la tour.
Le nouveau scénario d’éclairage se déroule en trois phases. Au crépuscule, les façades sont éclairées en contre-plongée, laissant la partie supérieure dans une semi-obscurité. Le bonhomme Jacquemart et la cloche sont légèrement éclairés, tandis que des projecteurs illuminent plus intensément la toiture en cuivre étamé, donnant l’impression d’une présence derrière les ouvertures. Lors de la sonnerie des heures par Jacquemart, l’éclairage des façades et de la flèche diminue, les baies s’éteignent, et la mise en lumière du carillon s’intensifie. Aux alentours de minuit, les façades et la flèche s’éteignent complètement, ne laissant qu’un éclairage modéré accompagner l’automate et la cloche. Le baromètre et les quatre cadrans d’horloge restent éclairés pour rappeler la fonction première de la tour.
Ces jeux de lumière créent des mini-spectacles nocturnes, renforçant l’attractivité touristique et économique de la cité. Conçu avec une attention particulière à la sobriété énergétique et à la réduction des nuisances lumineuses, le projet a été mené en collaboration étroite avec l’architecte du patrimoine et un éclairagiste. Le programme d’éclairage définit huit zones distinctes en fonction des sonneries, et un système de calage permet de synchroniser la mise en lumière avec les mouvements de l’automate. Les équipements ont été choisis également en tenant compte des contraintes de maintenance.
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22/05/2024
Les événements climatiques extrêmes de ces derniers mois ont mis en évidence la fragilité des réseaux électriques et télécoms. A l'occasion d'une table ronde au Sénat, les élus ont appelé à un renforcement des financements, notamment pour enfouir les réseaux, et à mieux appréhender l'interdépendance de ces derniers.
150.000 foyers privés d'électricité La Réunion à la suite du cyclone Belal, soit 35% de la population. 10.000 dans les Hauts-de-France du fait des récentes inondations. Ces chiffres ont été rappelés par les sénateurs de ces territoires à l'occasion d'une table ronde organisée au Sénat le 15 mai 2024 sur "la résilience des réseaux face aux aléas climatiques". Les élus ont également souligné le caractère "essentiel" du réseau électrique puisque sans électricité il n'y a plus ni eau, ni téléphone, ni services publics. Les élus observent enfin une corrélation entre intensité des événements climatiques, importance des dégâts et temps de retour à la normale. Dans le Finistère, il a par exemple fallu 12 jours pour que certains abonnés retrouvent le téléphone à la suite de la tempête Ciarán de novembre 2023.
Viser 70% d'enfouissement
Face à la multiplication prévisible des événements extrêmes du fait du changement climatique, les élus ont été nombreux à demander d'accélérer l'enfouissement des réseaux. Car comme l'ont rappelé plusieurs sénateurs, la France affiche un retard sur les autres pays européens avec 50% des réseaux enfouis contre 63% en Grande-Bretagne et 70% en Allemagne. 70% est du reste l'objectif que demande d'atteindre la Fédération nationale des collectivités concédantes (FNCCR). Les représentants des gestionnaires de réseau auditionnés ont cependant rappelé que "l'enfouissement n'est pas la martingale". "La particularité des territoires situés dans la zone tropicale est d'être sujets aux glissements de terrain et aux submersions marines. Dans ce cas l'enfouissement, cela complique le rétablissement du réseau", a souligné Antoine Jourdain, directeur des systèmes électriques insulaires à EDF, une entité qui gère les réseaux des territoires ultra marins mais aussi la Corse et les îles bretonnes non raccordées au continent. Son homologue d'Enedis a abondé dans le même sens en plaidant pour une approche tenant compte des "particularités locales", les réseaux aériens étant par exemple fragiles dans les territoires littoraux mais inadaptés aux zones inondables.
Le plan résilience d'Enedis
Les deux gestionnaires de réseau ont ensuite détaillé les mesures mises en place pour atténuer les effets du changement climatique sur leurs infrastructures. Chez Enedis, "la stratégie de résilience s'inscrit dans une vision de long terme", a rappelé Hervé Champenois, son directeur technique, avec un plan d'investissement de 96 milliards d'euros d'ici 2040 dont "plus d'un quart sont fléchés sur la résilience des réseaux". L'enfouissement sera ainsi privilégié dans les zones forestières (50.000 km) et les zones littorales. Le gestionnaire de réseau a aussi pour objectif "d'éradiquer" les 20.000 km de réseaux en "fil nu" qui comptent 10 à 20 fois plus d'incidents lors d'événements climatiques. Les zones urbaines sont par ailleurs concernées par un autre risque, imputable aux épisodes caniculaires. Pour ces zones, Enedis va progressivement éliminer les "câbles papier imprégnés" beaucoup moins résistants à la chaleur que les câbles synthétiques. Côté EDF insulaires, 250 millions d'investissement sont consacrés chaque année à la modernisation des réseaux, avec comme particularité de devoir faire face à des équipements à la durée de vie plus courte qu'en France métropolitaine du fait de la chaleur et de l'humidité. EDF s'attend par ailleurs à davantage de cyclones de catégories 4 à 5, alors que les installations sont calibrées aujourd'hui pour résister à des cyclones de catégories 3. EDF va dans cette perspective stocker davantage de matériels de secours.
Le Facé pas abondé depuis 2012
Les sénateurs et le représentant de la FNCCR ont ensuite pointé les financements insuffisants affectés par l'Etat à la résilience des réseaux alors qu'une étude Infranum-Banque des Territoires évalue le besoin de financement du chantier de la résilience des réseaux à une fourchette de 7 à 17 milliards (notre article du 3 juillet 2023). Concrètement la FNCCR, qui a rappelé que les collectivités étaient propriétaires des réseaux de distribution d'électricité, demande une augmentation du Fonds d'amortissement des charges d'électrification (Facé), dont "les crédits n'ont pas évolué depuis 2012" a souligné Charles-Antoine Gautier, directeur général de la FNCCR. La fédération souhaite aussi la mobilisation du Fonds vert et une revalorisation du tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe) pour financer l'adaptation des réseaux face au changement climatique. La fédération a également mis en avant l'intérêt des installations locales d'énergies renouvelables, qui contribuent à la résilience des réseaux en créant des "boucles locales" de production/consommation.
Nécessité d'une approche globale
Le sénateur de l'Ain Patrick Chaize - également président de l'Avicca et vice-président de la FNCCR - a pour sa part rappelé "l'interdépendance des réseaux énergétiques et de communications électroniques", ce dernier constituant la véritable "colonne vertébrale des réseaux" utilisé par les secours comme par l'ensemble des services publics. Il a plaidé pour une approche "globale" du sujet de la résilience des réseaux et fait valoir l'urgence à agir dans le contexte de la fin du réseau cuivre. Car en l'état, les abonnés à la fibre privés d'électricité risquent d'être coupés du monde alors même qu'un vieux téléphone RTC pouvait continuer de fonctionner en cas de panne. Pour financer la résilience des réseaux télécoms, le sénateur a souhaité que le fonds de péréquation numérique, dont l'idée remonte à 2009, voit enfin le jour. Il a rappelé que la résilience passait aussi par de petites mesures comme le fait d'imposer aux fabricants de box internet l'intégration d'une batterie de secours pour prendre le relais en cas de panne d'électricité.
Source : banquedesterritoires.fr
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21/05/2024
Une journée 100 % RSE durant laquelle l'entreprise de travaux publics STPEE, spécialisée dans les réseaux, a été mise à l'honneur le 25 avril 2024 lors du 7ème comité de labellisation RSE SCOP BTP au Salon INTERMAT à Paris.
Créée en 1936, STPEE est une SCOP qui compte aujourd’hui 225 salariés spécialisés dans la mise en œuvre de l’énergie électrique. Engagée dans une démarche RSE depuis 2013 et labellisée pour la première fois en 2015, STPEE renouvelle son label RSE SCOP BTP pour la 4ème fois. Son score de 716 points sur 1000 et son amélioration continue au cours des trois dernières années lui permettent de conserver son niveau exemplaire. STPEE est une locomotive pour les SCOP BTP.
STPEE a décidé d’aller encore plus loin en inscrivant la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) au cœur de ses activités, dans une démarche structurée intégrant ses clients, fournisseurs, partenaires ainsi que la société civile.
Depuis octobre 2015, STPEE a obtenu le label Engagé RSE, niveau 3 "Confirmé", et le label RSE SCOP BTP.
Leur implication RSE est formalisée dans un "rapport RSE" annuel qui décrit ce qu’ils sont et contient les actions phares récentes qu’ils ont mises en œuvre ainsi que des indicateurs pour les mesurer et leur permettre d’analyser leur évolution.
Quoi de plus naturel pour une SCOP que la RSE ? S’inscrire dans la durée, en associant leurs salariés aux décisions importantes de l’entreprise, en partageant équitablement les fruits du travail de chacun, en s’impliquant dans l’économie locale, tout en respectant l’environnement, tout cela fait partie de leurs valeurs depuis longtemps.
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21/05/2024
Arrivé en mai à Toulouse, ce premier tunnelier Baptisé Marguerite de Catellan, entrera en action cet été pour creuser la portion de tunnel entre Montaudran et le port Saint-Sauveur. Les quatre autres arriveront avant la fin de cette année.
Les 5 tunneliers réaliseront les 22 kilomètres de galeries souterraines pour relier les stations Colomiers Gare à Montaudran Gare - Piste des Géants. Le tunnelier de la connexion ligne B réalise le forage de deux tunnels parallèles de 250 mètres chacun. Il passe sous le canal du Midi entre les stations Ramonville et Parc du Canal, avant d’émerger en viaduc pour rejoindre Labège.
Les tunneliers sont de gigantesques usines souterraines qui vont à la fois creuser et consolider les futurs tunnels de la ligne C et de la connexion ligne B. Leur travail en sous-sol permet de limiter les nuisances en surface. C’est un engin usine qui réalise à la fois le forage du tunnel, son soutènement et sa construction avec des voûtes préfabriquées en béton (les voussoirs), tout en assurant la stabilité des sols et des bâtiments en surface.
Ces monstres d'acier de plusieurs tonnes, longs de plus de 100 m, aussi impressionnants soient-ils, ont toutefois un petit supplément d'âme. Ils sont tous décorés aux couleurs de l'Occitanie et, surtout, ils sont baptisés du nom de personnalités féminines qui se sont distinguées au sein de l'Académie des Jeux Floraux.
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21/05/2024
Eiffage Énergie Systèmes, acteur majeur en conception-réalisation-maintenance de systèmes et équipements en génies électrique, industriel, climatique et énergétique, et Entech, société de technologie spécialisée dans le stockage et le pilotage intelligent des énergies renouvelables, ont signé ce jour un accord pour la création d’une coentreprise.
Cette coentreprise sera dédiée à la conception, l’intégration des systèmes de stockage, la réalisation de la sous-station de raccordement au réseau haute tension, les outils de pilotage, et la sécurisation des batteries, dans le cadre de projets de grande envergure. Les projets ciblés sont des unités de stockage par batteries, régionales ou nationales, situées en France métropolitaine et reliées au réseau haute tension (HTB, de 50 à 400 kV). Les deux partenaires sont déjà positionnés sur plusieurs de ces projets avec des travaux d’études amont relativement avancés.
Eiffage Énergie Systèmes et Entech partagent la même ambition : contribuer au développement d’un mix énergétique décarboné dans le cadre de la transition énergétique. En conjuguant leurs forces, Eiffage Énergie Systèmes et Entech inaugurent un partenariat capable de concilier rentabilité et impact positif sur les territoires et l'environnement.
« À travers ce partenariat, Eiffage Énergie Systèmes entre de plain-pied sur le marché émergent du stockage d’énergie, prolongement naturel de notre positionnement historique en tant qu’acteur de premier plan dans la conception-construction d’unités de production d’énergie renouvelable. Le stockage d’énergie est en effet un corollaire direct de la croissance massive des renouvelables dans notre mix énergétique. Cette coentreprise alliera expertise technique de pointe et puissance de déploiement, pour apporter une réponse complète aux besoins du marché. » déclare Ludovic Duplan, Président d’Eiffage Énergie Systèmes.
« Je me réjouis que les échanges entre nos équipes aboutissent à la création de cette coentreprise. Nous sommes unis par des valeurs communes et dotés de savoir-faire complémentaires qui apportent une réponse solide aux besoins technologiques et opérationnels des grands projets de stockage. Forts de notre engagement commun et de notre expertise marché, nous sommes convaincus que cette coentreprise jouera un rôle majeur dans l'essor du stockage d'énergie et contribuera efficacement aux besoins des porteurs de projets ENR. Cette initiative représente également un nouvel accélérateur de croissance et de rentabilité pour Entech. » déclare Christopher Franquet, PDG et fondateur d’Entech.
La coentreprise sera détenue à 60 % par Eiffage Énergie Systèmes et 40 % par Entech, tout en étant dotée d’une gouvernance paritaire. Elle devrait être créée officiellement d’ici deux à trois mois, après consultation des instances représentatives du personnel et approbation des organes sociaux, des régulateurs et autorités compétentes.
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21/05/2024
(Communiqué) Initiée fin 2022, la mobilisation d’InfraNum pour accélérer la transition environnementale et la décarbonation de la filière des infrastructures numériques prend de l’ampleur avec deux nouvelles étapes.
Après avoir publié son « catalogue des bonnes pratiques » fin 2023, Philippe Le Grand, président d’InfraNum, annonce la signature avec
Gilles Mezari, administrateur de Numeum, président de la commission numérique et environnement, d’un partenariat entre la fédération et l’initiative Planet Tech’Care sur le salon VivaTech, le 23 mai à 11h00 (stand Business France).
En signant et devenant partenaire du manifeste de Planet Tech Care, InfraNum rejoint la communauté des 30 partenaires et plus de 1,000 signataires qui portent les ambitions du numérique responsable en France.
La fédération avait déjà organisé un premier webinaire d’information, le 14 mai dernier, sur les aides à la transition pour les PME du secteur, qui manquent de temps et de ressources pour effectuer les bilans carbones qui leur sont de plus en plus demandés.
Dans le cadre de ce partenariat, d’autres actions communes sont envisagées prochainement. La fédération rejoint notamment l’organisation du GreenTech Forum, rendez-vous annuel qui se tiendra les 5 et 6 novembre prochain au Palais des Congrès de Paris.
Lancement d’un référentiel avec l’Ademe
La fédération annonce également le lancement du référentiel sectoriel « Bilans carbone des infrastructures numériques » avec l’Ademe.
Cofinancé par les deux organisations, ce guide sera une référence méthodologique pour les acteurs de la filière afin de les accompagner et de faciliter la réalisation de leur bilan carbone. En partant de la grande disparité des profils et problématiques d’entreprises du secteur, l’objectif du référentiel est d’accélérer le diagnostic environnemental de la filière en harmonisant les méthodes de calcul.
Les travaux estimés à environ 10 mois seront réalisés par le cabinet Ekho. Le référentiel sera ensuite mis à disposition de tous et publié gratuitement dans la librairie de l’Ademe.
« La signature du partenariat aujourd’hui, et le lancement du référentiel sectoriel avec l’Ademe, marquent une étape clé dans l’accompagnement concret des entreprises de la filière des infrastructures numériques pour effectuer leur bilan carbone et mettre en commun leurs démarches. » se réjouit Philippe Le Grand.
« Nous sommes ravis d’accueillir InfraNum parmi les partenaires de Planet Tech’Care, initiative pilotée par Numeum, qui rassemble aujourd’hui plus de 1.000 signataires (entreprises de tous secteurs d’activité, acteurs de la formation et acteurs publics) et 60 associations nationales et territoriales. C’est grâce à l’expertise de partenaires comme InfraNum que nous pouvons proposer un programme d’accompagnement concret et de qualité à notre communauté pour l’aider à passer à l’action et accélérer ensemble vers un numérique innovant et engagé pour l’environnement » Gilles Mezari
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20/05/2024
Lors du Salon Ville Sans Tranchée, Intertas, par le biais d'Horizon Financement, offre un bandeau publicitaire pendant 4 mois sur Intertas.info, ainsi qu'un communiqué aux entreprises investissant dans un équipement de Travaux Sans Tranchée.
Cette offre est également valable pour les investissements chez nos adhérents privilégiés, quel que soit le mode de financement.
Horizon Financement se présente comme une réelle alternative au système bancaire traditionnel, souvent considéré comme peu flexible vis-à-vis de certains projets financiers.
"Ce qui fait notre force, c'est notre parfaite connaissance du marché et de la valorisation des équipements. Nous sommes capables d'identifier précisément ce qui peut être revendu, ce qui nous permet de proposer plusieurs solutions", explique Didier Cartier. Que ce soit par le biais du crédit-bail, de la location longue durée, de la location avec option d'achat ou de la location opérationnelle, diverses options de financement sont envisageables pour répondre au mieux aux besoins des entreprises.
Le financement de matériel professionnel peut souvent s'avérer complexe, nécessitant une approche personnalisée.
Créée il y a près de 30 ans, Horizon Financement propose une gamme variée de solutions telles que le crédit-bail, la location longue durée, la location avec option d'achat et la location opérationnelle. Cette diversité de montages financiers permet à l'entreprise de s'adapter efficacement aux besoins spécifiques des entreprises, qu'il s'agisse d'artisans, de PME, d'ETI ou de grandes entreprises.
Horizon Financement représente une alternative précieuse pour les entreprises recherchant des solutions de financement adaptées, grâce à une offre diversifiée et une expertise reconnue. Leur capacité à proposer des montages financiers sur mesure et à accompagner les entreprises dans leurs projets en fait un partenaire de choix face à un système bancaire souvent trop rigide.
20/05/2024
Scania France a signé avec le Groupe Ortec un contrat portant sur la remotorisation en version électrique de son parc d’hydrocureurs utilisés pour des services d’assainissement durables. Le département Power Solutions de Scania France fournira sa nouvelle e-machine, qui sera associée à des batteries ainsi qu’à un système de pilotage intégré.
Le Groupe Ortec est un intégrateur de solutions en ingénierie et travaux au service de nombreuses industries (énergie, chimie, aéronautique…) et des territoires. C’est l’un des principaux opérateurs en France dans le domaine de l’environnement : assainissement, curage, pompage de réseaux et d’ouvrages, nettoyage de bassins, entretien de collecteurs… À ce titre, le Groupe Ortec dispose d’un parc de plus de 1 000 véhicules, dont 700 hydrocureurs à haute pression toutes marques.
Le Groupe s’est engagé depuis 2022 dans une démarche volontariste de décarbonation de ses activités, et notamment de sa flotte. C’est Dantech, le centre technique d’innovation du Groupe, qui a été chargé d’étudier la transformation de la motorisation thermique des hydrocureurs vers une version électrique.
De gauche à droite : André Einaudi, Président-Directeur Général du Groupe Ortec, Daniel Rivard, Directeur Innovation du Groupe Ortec, et Benoît Tanguy, Président-Directeur Général de Scania France, lors de la signature du partenariat le 23 avril 2024. (Copyright Ortec)
Prolonger la vie des véhicules : « Ortec cherchait des alternatives moins émettrices de CO2 tout en prolongeant la durée de vie de ses véhicules », explique André Einaudi, Président-Directeur Général du Groupe Ortec. Les hydrocureurs font en effet très peu de kilomètres pour leurs opérations. Ils sont donc généralement en bon état, mais le moteur est très sollicité pour le fonctionnement stationnaire de la pompe à haute pression.
De son côté, Scania Power Solutions, l’activité dédiée aux applications industrielles et marines de Scania, a entamé sa transition vers des solutions de motorisations électriques avec sa nouvelle e-machine depuis plusieurs mois déjà.
Au terme d’une étude approfondie, le Groupe Ortec a choisi Scania pour le rétrofit de ses véhicules. « Notre solution globale est issue des solutions existantes pour notre activité poids lourd et a été déterminante dans la décision finale. Les spécifications de puissance et la conception des batteries correspondent aux besoins des véhicules », précise Dick Burger, responsable de l’activité Power Solutions de Scania France. Scania est d’ailleurs le seul acteur du marché à proposer une solution clés en main de moteur électrique associé à des batteries et un système de pilotage intégré qu’il conçoit et produit lui-même.
Accompagnement : Le partenariat va conduire Scania à fournir un kit complet de motorisation électrique mais aussi à accompagner Dantech dans la démarche de rétrofit : conception du prototype, essais, homologation, mise en production… « Pour Ortec, la solution du rétrofit est vertueuse, puisque les véhicules ne sont pas remplacés, souligne Dick Burger. Ils vont aussi pouvoir accéder sans restriction aux centres-villes et aux zones à faibles émissions mobilité, sans bruit et sans rejets pour les riverains. »
Le Groupe Ortec va en outre bénéficier du service après-vente assuré par la centaine de points du réseau Scania français, des pièces, d’une assistance technique sur dix ans et de l’expertise de Scania pour le traitement des batteries en fin de vie.
Il s’agit pour Scania de la première application en série de l’e-machine.
La livraison du premier kit de rétrofit doit intervenir dès cet été pour être opérationnel en fin d’année. Après validation du fonctionnement du dispositif, une partie du parc d’hydrocureurs Ortec sera progressivement convertie sur le site de Dantech à Durtal (49). « Dantech souhaite se positionner comme un centre d’expertise dans l’exploitation et le rétrofit des véhicules du parc Ortec, mais aussi au service d’autres sociétés », ajoute André Einaudi.