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Canamarne, l’un des plus importants marchés de canalisations récemment lancé en France : Porté par SADE (mandataire) et EHTP (NGE), ce chantier complexe combine les techniques de microtunnelage sur 3 km et de pose à ciel ouvert sur 6 km. 

Le projet Canamarne d’Aéroport de Paris (ADP) consiste en la pose d’une canalisation de transfert des eaux pluviales de la plateforme aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle vers la rivière, la Marne. Le tracé de la canalisation s’étend sur environ 9 km entre les communes de Gressy et Annet-sur-Marne. Il permettra un écoulement gravitaire des eaux.

Porté par SADE (mandataire) et EHTP (NGE), ce chantier complexe combine les techniques de microtunnelage sur 3 km et de pose à ciel ouvert sur 6 km. La canalisation aura un diamètre de 1 400 mm en section courante et de 1 800 mm sur le tronçon au microtunnelier. Elle est dimensionnée pour un débit pouvant aller jusqu’à 1 300 l/s, débit acceptable pour la Marne et au-delà des 1 000 l/s de rejets autorisés pour l’exhaure actuel.

Une vitrine pour SADE : En effet, avec la mise en oeuvre d’une multitude de techniques SADE pendant les 2 ans de réalisation du chantier : microtunnelier (Ø 1 800 mm), pose de fonte (Ø 1 400 mm), ouvrages de génie civil, parois coulis, pieux sécants, blindage traditionnel, battage de palplanches…

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L'entreprise CASSAGNE Eiffage Énergie Systèmes réalise, avec des tourets préenrubannés de DYKA France, un maillage de gaz biométhane en PE 160 préenrubanné entre les communes de Biras et Brantôme en Périgord (24) pour son client GRDF.

Ce chantier, d'une longueur totale de 20 km, dont 19 km avec enrubannage, constitue à ce jour la plus importante mise en œuvre de tourets préenrubannés DYKA France. Pas moins de 55 tourets de 345 mètres de PE 160 sont utilisés, permettant d'éviter l'émission potentielle de 152 tonnes équivalent CO₂ (TeqCO₂) dans le cadre de ces travaux.

Un diagnostic géotechnique, mené par Ingésol, a permis de déterminer les possibilités de réemploi des matériaux excavés pour le remblaiement des tranchées. Si certaines zones ont nécessité l’utilisation de béton pour garantir la stabilité structurelle, la majeure partie du linéaire permettra de réutiliser les matériaux issus des excavations.

Le remblai des tranchées est complété par une couche de béton auto-compactant d'environ 40 cm d'épaisseur. À la fin du chantier, ce béton sera raboté afin de permettre l’application d’une couche de finition en enrobé.

L’enrubannage des réseaux : une innovation durable pour la pose des canalisations

L’enrubannage du réseau est une technique novatrice qui consiste à envelopper les tuyaux dans une gaine géotextile hautement résistante. Ce procédé offre une double protection : il préserve les tuyaux des pierres présentes dans le sol et les protège des risques futurs liés à des travaux de terrassement à proximité. Contrairement aux méthodes traditionnelles, cette approche permet d’installer le réseau sans aménager le fond de fouille avec du sable ou d’autres couches protectrices.

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Cette méthode présente plusieurs avantages significatifs :

• Gain de temps : l’enrubannage simplifie les étapes de pose en éliminant la préparation traditionnelle du fond de fouille.
• Économies sur les matériaux : en supprimant le besoin de sable ou d’autres matériaux de remblaiement, les coûts de chantier sont considérablement réduits.
• Réduction des transports : en évitant l’apport et l’évacuation de matériaux comme le sable, cette technique limite le trafic de camions, préservant ainsi la voirie, les chemins agricoles et le cadre de vie des riverains.

Par exemple, pour 1 kilomètre de réseau posé, ce procédé permet d’éviter l’apport et l’évacuation d’environ 300 tonnes de sable et de gravats, une économie logistique et écologique majeure.

Un autre atout clé de l’enrubannage réside dans sa contribution à la réduction des impacts environnementaux. Les terres excavées sur le chantier peuvent être réutilisées directement, minimisant ainsi les déchets et le transport. De plus, l’analyse du cycle de vie révèle que cette technique permet d’éviter l’émission de l’équivalent de 8 tonnes de CO2 par kilomètre de réseau posé.

Conclusion

L’enrubannage des réseaux représente une avancée technique et écologique majeure. En combinant efficacité opérationnelle, économies financières et respect de l’environnement, cette méthode s’inscrit pleinement dans une logique de développement durable, répondant aux défis actuels des chantiers d’infrastructure.

Pour information : Si cette technique évolue et est de plus en plus utilisée, nous la devons à M. Antoine LAVEINE, Chargé de Projets & Expertise à la Direction Technique Industrielle de GRDF, qui porte ce projet à bout de bras.

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Les aspiratrices-excavatrices et balayeuses montées sur camion du constructeur anglais STOCK seront désormais distribuées en France par RISA, concepteur et fabricant spécialisé dans les engins et équipements destinés à la construction de réseaux souterrains et aériens.

Pour vous présenter leur nouvelle gamme de produits, RISA organise des journées événement spéciales le jeudi 5 et vendredi 6 décembre aux usines REMORQUES LOUAULT à Saint-Fargeau (89170). Depuis janvier 2024, la société RISA fait partie du groupe LOUAULT.

• Jeudi 5 décembre : à partir de 10h30 ou à partir de 18h00
  

• Vendredi 6 décembre : à partir de 10h30

Au programme des journées événement :

• Visites des usines REMORQUES LOUAULT SARL et Louault Technologies et Industries

• Buffet et présentation officielle de notre nouvelle gamme

• Démonstrations et essais

 Pour faciliter l’organisation, merci de confirmer

votre présence avant le 25 Novembre au 07 72 40 46 93

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Sous la direction de Martial Pautrat, la société RISA conçoit et fabrique, à Caussade (81), une gamme complète d'engins et d’équipements destinés à la construction de réseaux souterrains et aériens estampillées Origine France Garantie.

Parmi les machines dédiées aux réseaux souterrains figurent notamment des trancheuses à chaîne, des trancheuses équipées de scies à rocher, des spiraleuses, ou encore des roues de compactage. Pour les réseaux aériens, RISA produit des grues de levage, des grues de forage et des treuils.

Le Groupe NGE annonce que Sade sa filiale du « cycle de l’eau » présidée par Stéphane Perez fait évoluer sa gouvernance : Frédéric Bernadet succèdera à Yves Forzini au poste de directeur général à compter du 2 janvier 2025.

Il intègrera le Comité Exécutif du Groupe NGE. Yves Forzini sera nommé vice-président de Sade. Il continuera à faire bénéficier NGE de son expérience de premier plan dans un secteur stratégique pour la transition écologique.

Diplômé de l’Ecole Centrale de Nantes, Frédéric Bernadet 56 ans débute sa carrière en 1991 chez Dumez sur le barrage de Yacyreta entre l’Argentine et le Paraguay, participe aux travaux de modernisation d’adduction d’eau de la ville de Buenos Aires et opère ensuite en Colombie et au Chili sur des projets de stations de traitement d’eaux usées et d’autoroutes.

De retour en France en 2002, il dirige successivement les activités de travaux maritimes et fluviaux en France et à l’export, puis de génie civil et d’hydraulique en Ile-de-France pour Vinci Construction.

En 2022, il prend la direction de Sogea-Satom, acteur historique du BTP sur le continent africain.

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Depuis plus de 45 ans, Seifel, marque emblématique du Groupe Sicame, est un acteur incontournable dans la fabrication de shelters et d’abris techniques modulaires. Forte de son savoir-faire et de son expérience, Seifel s’engage à fournir des solutions sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques de ses clients et à leur environnement.

Seifel intervient dans une large variété de secteurs d’activité, répondant aux exigences des industries les plus diverses :

• Réseaux télécom : pour protéger et optimiser les infrastructures de communication.
• Infrastructure de transport : afin d’assurer la sécurité et la fiabilité des équipements essentiels.
• Énergies renouvelables (ENR) : avec des solutions adaptées aux parcs éoliens et photovoltaïques.
• Gaz : pour des installations conformes et sécurisées.
• Industrie : des abris robustes et sur mesure pour les environnements industriels complexes.
• Distribution : soutien logistique pour le stockage et la distribution.
• Autres secteurs spécifiques : comme le domaine aquatique, où Seifel propose des abris techniques résistants aux conditions environnementales exigeantes.

Pour répondre aux besoins variés de ses clients, Seifel conçoit et fabrique six typologies de shelters :

1. Hcontainers : compacts et modulaires, idéaux pour des usages spécifiques.
2. Shelters métalliques modulaires : robustes et adaptables à de multiples configurations.
3. Shelters thermoplastiques : légers, résistants et faciles à entretenir.
4. Shelters béton : parfaits pour des installations pérennes et à haute résistance.
5. Shelters mécano-soudés : combinant précision et solidité pour des solutions sur mesure.
6. Shelters mixtes : associant différents matériaux pour répondre à des contraintes techniques complexes.

Grâce à sa capacité à innover et à s’adapter, Seifel accompagne ses clients à chaque étape de leur projet, de l’étude des besoins à la mise en service des solutions. L’engagement envers la qualité, la durabilité et l’efficacité fait de Seifel un partenaire de confiance pour les entreprises et les organisations dans le monde entier.

Pour en savoir plus cliquez-ici

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Mecalac vient de dévoiler sa toute nouvelle gamme de pelles chargeuses sur pneus, la Série 12, qui se compose de trois modèles aux usages spécifiques, chacun doté de spécifications techniques distinctes : les 12MSX, 12MTX et 12MRX.

Fidèle à l’héritage de son modèle iconique, la 12MTX, le constructeur français propose une série modernisée, pensée pour offrir une expérience utilisateur inédite, des coûts d’exploitation réduits et des performances optimales.

Chaque modèle a été conçu pour répondre à des besoins spécifiques :

La 12MSX, une machine polyvalente et économique, idéale comme alternative aux pelles traditionnelles de 10 tonnes.

La 12MTX, emblème de la gamme, qui combine compacité, puissance et options avancées pour une productivité maximale.

La 12MRX, concentré de technologie, intégrant des performances hydrauliques supérieures et des innovations de pointe.

Avec cette nouvelle série, Mecalac ambitionne de transformer les standards des engins de chantier, tout en maintenant son engagement envers la fiabilité et la rentabilité pour ses clients. La Série 12 incarne un équilibre parfait entre tradition et innovation.

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Pour la 14ᵉ année consécutive, Numeum et EY ont dévoilé, le 14 novembre 2024, les résultats du Top 250 des éditeurs de logiciels français. Cette édition a recueilli les témoignages de 265 entreprises sur leur situation économique et leurs ambitions.

L’activité des éditeurs de logiciels français, en croissance de 7,6 %, fait preuve d’une belle résistance face à la crise. Ce dynamisme est d’autant plus remarquable que les PME et ETI du secteur affichent des hausses à deux chiffres en 2023, avec 85 % des éditeurs ayant enregistré une croissance supérieure à celle de l’année précédente.

Aujourd’hui, les éditeurs de logiciels français relèvent un nouveau défi : l’intelligence artificielle, qui devient une priorité technologique pour 74 % d’entre eux.Parmi eux, 40 % intègrent déjà des fonctionnalités d’IA générative dans leurs offres, tandis que 42 % envisagent de le faire dans les deux prochaines années. Ce rythme d’adoption, bien qu’impressionnant, devra encore s’accélérer pour rester compétitif à l’échelle mondiale et anticiper les transformations à venir des modèles économiques.

Dans cette dynamique d’investissement soutenu en R&D, il devient essentiel de préserver les dispositifs de financement de l’innovation au niveau national, car le logiciel est appelé à jouer un rôle central dans l’adoption des IA génératives pour l’ensemble de notre économie.

 Cliquez-ici pour lire le communiqué

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Alors que 86 % des éditeurs privilégient la facturation par abonnement, DICT Services se distingue avec un modèle basé sur l’usage, mettant l’excellence client au centre de sa stratégie. Cette approche les encourage à innover en permanence pour répondre aux attentes spécifiques de leurs clients !

Le fabricant RISA, spécialisé dans les équipements pour la construction de réseaux souterrains et aériens, vient d’achever la fabrication d'une trancheuse RT300VS Phase 4, qu’il soumet aux conditions de test les plus rigoureuses.

L'entreprise COLIN TP va bientôt enrichir son parc d'équipements avec une trancheuse RT300VS phase 4. Ce modèle, réputé pour sa grande polyvalence et sa robustesse, sera un atout majeur pour les travaux de terrassement et de tranchée, permettant de répondre aux exigences variées des chantiers modernes.

Au cœur de la RT300VS se trouve un moteur Cummins Inc. 6 cylindres en ligne turbodiesel de 300 chevaux. Ce moteur combine puissance et efficacité pour garantir des performances élevées, même dans des conditions de travail difficiles. Avec cette motorisation, la trancheuse est en mesure de gérer des projets intensifs, assurant des découpes précises et rapides sur tout type de terrain.

Un des points forts de la RT300VS est son système de double déport hydraulique (DDPH 500). Ce dispositif offre la possibilité de travailler en déport jusqu'à 500 mm, entre le bord extérieur de la chenille droite et l’axe de la chaîne. Grâce à cette capacité, les opérateurs peuvent ajuster la machine pour travailler en toute sécurité et efficacité, même dans des espaces étroits ou des configurations de terrain complexes.

La RT300VS est équipée de plusieurs outils permettant d’ajuster les dimensions de travail aux besoins spécifiques de chaque projet. Elle peut creuser destranchées d'une largeur de 150 à 450 mm et d’une profondeur pouvant aller jusqu’à 1 800 mm. En fonction des besoins, la machine offre aussi la possibilité de charger les matériaux extraits ou de procéder en mode déblai-remblai, apportant une grande flexibilité pour les travaux de terrassement et les projets d’infrastructure.

Enfin, le modèle RT300VS est doté d'un tapis de chargement latéral réversible, qui peut être installé indifféremment à droite ou à gauche de la machine. Cette caractéristique est particulièrement appréciée pour les chantiers aux accès difficiles ou aux contraintes spécifiques, permettant une optimisation de la configuration de la machine en fonction de l’espace disponible.

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Sous la direction de Martial Pautrat, la société RISA conçoit et fabrique, à Caussade (81), une gamme complète d'engins et d’équipements destinés à la construction de réseaux souterrains et aériens estampillées Origine France Garantie. Parmi les machines dédiées aux réseaux souterrains figurent notamment des trancheuses à chaîne, des trancheuses équipées de scies à rocher, des spiraleuses, ou encore des roues de compactage. Pour les réseaux aériens, RISA produit des grues de levage, des grues de forage et des treuils.

Face à des défis de financement sans précédent dans le secteur de l'eau, le projet de loi de finances 2025 suscite de vives inquiétudes. Les agences de l’eau sont lourdement ponctionnées, ce qui provoque l'indignation de l'UIE et des Canalisateurs.

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Les acteurs de la construction du secteur de l’eau attendaient tout particulièrement le Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2025 en raison de son impact sur les ressources financières des Agences de l’eau, acteur clé du financement de l’eau en France. Le Plan eau a été érigé comme une priorité de la planification écologique du Gouvernement. Pourtant, ce même Gouvernement a décidé de perpétuer la mauvaise habitude consistant à se servir sur les recettes des Agences de l’eau pour alimenter le budget de l’État.

Le financement des Agences de l’eau promis au Plan eau reporté d’un an

La loi de finances pour 2024 prévoyait en effet une hausse du plafond des recettes de Agences de l’eau de 175 millions d’euros pour l’année 2025, par rapport à 2024. Or le PLF 2025 reporte l’affectation de ces 175 millions d’euros supplémentaires à 2026, conservant ainsi le plafond « mordant » au même niveau qu’en 2024, soit 2,3 milliards d’euros vs les 2,5 milliards d’euros promis par le Plan eau. Rappelons que le système dit du plafond mordant consiste à fixer un montant maximum de recettes pour les Agences de l’eau, tout ce qui se situe au-delà du plafond étant directement reversé au budget de l’État.

Un amendement « surprise », nouvel hold-up sur les Agences de l’eau

De plus, parmi les 18 amendements déposés par le Gouvernement actuellement en cours d’examen, l’amendement n° I-3340 propose un prélèvement exceptionnel de 130 millions d’euros sur la trésorerie des Agences de l’eau.

La contribution annuelle des Agences de l’eau fléchée vers l’OFB encore en hausse

Par ailleurs, la contribution des Agences de l’eau à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) continue d’augmenter. Le PLF 2025 s’inscrit dans cette tendance, prévoyant une contribution des Agences de l’eau comprise entre 418 et 465 millions d’euros, contre 402 millions d’euros en 2024.

À l’heure où le Gouvernement a présenté le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3) qui prévoit un renforcement du Plan eau, ces diverses ponctions et contributions, en parfaite incohérence avec la volonté politique affichée, sont autant de promesses non tenues.

Elles font fi du principe fondateur et vertueux de la politique de l’eau en France, par le biais de la redevance, « l’eau paye l’eau », sachant que l’eau paye aussi la biodiversité et, pire, participe au budget général de l’Etat via le plafond mordant et ce projet de ponction sur la trésorerie des Agences de l’eau.

Elles diminuent les ressources pour les collectivités locales, vitales pour leur permettre de s’adapter au changement climatique, alors qu’un déficit annuel de 4,6 milliards d’euros d’investissement dans le domaine de l’eau a été pointé par la récente étude commandée par l’UIE.

Enfin, elles mettent potentiellement à mal la solidarité urbain-rural, un principe de péréquation pour lequel les Agences de l'eau sont un vecteur fort.

Alors que les moyens alloués dans le cadre du Plan eau sont déjà insuffisants pour faire face au nécessaire renouvellement de nos infrastructures, et aux enjeux de quantité et qualité de la ressource, le financement de l’eau se retrouve donc encore amputé d’une partie de ses ressources.

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Et si l’hypothèse d’un enfouissement des câbles de la future ligne très haute tension (THT) redevenait envisageable pour les 65 kilomètres traversant le Gard et les Bouches-du-Rhône, en remplacement des 180 pylônes de 60 mètres de haut ?

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Le 27 septembre, dans les salons de la préfecture de la région Paca à Marseille, le préfet Christophe Mirmand et RTE, gestionnaire du réseau électrique français, ont dévoilé le tracé de la future ligne très haute tension (THT) entre Jonquières-Saint-Vincent et la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer.

Ce projet, qualifié de "moindre impact", prévoit l’installation de 180 pylônes de 60 mètres de haut sur un parcours de 65 kilomètres traversant le Gard et les Bouches-du-Rhône, avec une mise en service envisagée fin 2028.

Cependant, l’annonce a suscité une vive opposition de la part des élus et des agriculteurs du Gard, qui dénoncent le choix d’une infrastructure entièrement aérienne, au détriment d’un enfouissement même partiel. Ils pointent notamment les impacts environnementaux et économiques de ce projet.

La controverse s’est intensifiée après que RTE a annoncé, le 5 novembre, une commande de 5 000 kilomètres de câbles souterrains pour près d’un milliard d’euros. Bien que ces câbles soient conçus pour des tensions allant jusqu’à 400 000 volts, RTE a précisé qu’ils ne concernent pas la ligne Jonquières-Fos, mais visent plutôt à accompagner la transition énergétique dans des zones industrielles comme Dunkerque et Fos-sur-Mer.

Christophe Berassen, directeur du développement ingénierie chez RTE, explique que l’enfouissement des lignes à 400 000 volts reste techniquement complexe, bien que des efforts soient prévus pour réduire l’impact global du réseau. Ainsi, pour chaque kilomètre de ligne THT aérienne installé, un kilomètre de lignes à moyenne tension sera enfoui. Dans le Gard, cela se traduira par l’enfouissement de 100 kilomètres de lignes à 60 000 volts d’ici 2023, diminuant par quatre le nombre de pylônes dans les communes concernées.

Malgré ces engagements, les opposants restent sceptiques. Leur mobilisation se poursuit, et l’issue de ce bras de fer reste incertaine.

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L'enquête nationale, réalisée du 30 juin au 13 septembre 2024 pour l'Union Nationale des Syndicats Professionnels de Construction et d'Entretien des Réseaux Secs (SNER), regroupant l'ensemble des SRER et des SIRER, est disponible.

L'enquête nationale SNER/SRER 2024 a été réalisée par la CERC Auvergne-Rhône-Alpes. L'enquête a été menée auprès des entreprises adhérentes au SNER, préalablement sensibilisées. En 2024, 183 entreprises y ont répondu.

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En 2024 et pour la 3ème année consécutive, la situation de la trésorerie des entreprises se dégrade : près des 2/3 des entreprises déclarent une trésorerie en bonne santé, soit un recul de - 5pts par rapport à l’an passé. En corollaire, un tiers des entreprises estiment désormais que leur trésorerie est en mauvaise santé (7% en très mauvaise santé). Ce niveau diffère selon la taille de l’entreprise avec une trésorerie davantage dégradée pour les PME que pour les TPE.

Après un repli en 2023, la visibilité des entreprises sur le court terme s’améliore légèrement : les carnets de commandes se regarnissent avec 17 semaines d’activité consécutives en moyenne (+1,6 semaine). 14% des entreprises bénéficient d’au moins 6 mois d’activité consécutive (vs 12% en 2023). A l’inverse et comme l’an passé, près de la moitié des entreprises disposent de carnet de commandes ininterrompu de moins de 3 mois.

Le volume de carnets de commandes d’activité consécutive varie fortement d’une région à l’autre. Ainsi, moins de 12 semaines sont enregistrées en moyenne en Alsace. A l’inverse, les carnets de commandes excèdent les 20 semaines dans quatre régions : Occitanie, Normandie, Franche- Comté et Bourgogne.

Dans la continuité des années précédentes, les carnets de commandes d’activités programmées se garnissent et atteignent 27,7 semaines en moyenne en 2024 (+3,6 versus 2023). Ce sont désormais près d’un tiers des entreprises qui bénéficient d’au moins 6 mois d’activités programmées (32% ; +5 pts en un an).

Cliquez-ici pour consulter la totalité de l'enquête

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