CHANTIERS

L'entreprise CASSAGNE Eiffage Énergie Systèmes réalise, avec des tourets préenrubannés de DYKA France, un maillage de gaz biométhane en PE 160 préenrubanné entre les communes de Biras et Brantôme en Périgord (24) pour son client GRDF.

Ce chantier, d'une longueur totale de 20 km, dont 19 km avec enrubannage, constitue à ce jour la plus importante mise en œuvre de tourets préenrubannés DYKA France. Pas moins de 55 tourets de 345 mètres de PE 160 sont utilisés, permettant d'éviter l'émission potentielle de 152 tonnes équivalent CO₂ (TeqCO₂) dans le cadre de ces travaux.

Un diagnostic géotechnique, mené par Ingésol, a permis de déterminer les possibilités de réemploi des matériaux excavés pour le remblaiement des tranchées. Si certaines zones ont nécessité l’utilisation de béton pour garantir la stabilité structurelle, la majeure partie du linéaire permettra de réutiliser les matériaux issus des excavations.

Le remblai des tranchées est complété par une couche de béton auto-compactant d'environ 40 cm d'épaisseur. À la fin du chantier, ce béton sera raboté afin de permettre l’application d’une couche de finition en enrobé.

L’enrubannage des réseaux : une innovation durable pour la pose des canalisations

L’enrubannage du réseau est une technique novatrice qui consiste à envelopper les tuyaux dans une gaine géotextile hautement résistante. Ce procédé offre une double protection : il préserve les tuyaux des pierres présentes dans le sol et les protège des risques futurs liés à des travaux de terrassement à proximité. Contrairement aux méthodes traditionnelles, cette approche permet d’installer le réseau sans aménager le fond de fouille avec du sable ou d’autres couches protectrices.

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Cette méthode présente plusieurs avantages significatifs :

• Gain de temps : l’enrubannage simplifie les étapes de pose en éliminant la préparation traditionnelle du fond de fouille.
• Économies sur les matériaux : en supprimant le besoin de sable ou d’autres matériaux de remblaiement, les coûts de chantier sont considérablement réduits.
• Réduction des transports : en évitant l’apport et l’évacuation de matériaux comme le sable, cette technique limite le trafic de camions, préservant ainsi la voirie, les chemins agricoles et le cadre de vie des riverains.

Par exemple, pour 1 kilomètre de réseau posé, ce procédé permet d’éviter l’apport et l’évacuation d’environ 300 tonnes de sable et de gravats, une économie logistique et écologique majeure.

Un autre atout clé de l’enrubannage réside dans sa contribution à la réduction des impacts environnementaux. Les terres excavées sur le chantier peuvent être réutilisées directement, minimisant ainsi les déchets et le transport. De plus, l’analyse du cycle de vie révèle que cette technique permet d’éviter l’émission de l’équivalent de 8 tonnes de CO2 par kilomètre de réseau posé.

Conclusion

L’enrubannage des réseaux représente une avancée technique et écologique majeure. En combinant efficacité opérationnelle, économies financières et respect de l’environnement, cette méthode s’inscrit pleinement dans une logique de développement durable, répondant aux défis actuels des chantiers d’infrastructure.

Pour information : Si cette technique évolue et est de plus en plus utilisée, nous la devons à M. Antoine LAVEINE, Chargé de Projets & Expertise à la Direction Technique Industrielle de GRDF, qui porte ce projet à bout de bras.

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Tisséo Collectivités a dévoilé le tunnelier Berthe de Puybusque, qui va débuté son creusement. Il percera le sous-sol toulousain sur 4,7 km, reliant la station La Vache à la station Ponts-Jumeaux, avant de poursuivre vers la station Raisin.

Le tunnelier Berthe de Puybusque est un équipement clé du chantier de la future Ligne C du métro toulousain. Installé sur le site de la station La Vache – Le Grand Marché, ce mastodonte technologique a entamé son parcours de 4,7 km entre les stations Ponts-Jumeaux et Raisin.

Le creusement du tunnel par Berthe de Puybusque se déroulera en deux phases :

• Première étape : Le tunnelier progressera d’abord en direction de la station Ponts-Jumeaux, objectif prévu pour 2025.
• Deuxième étape : Une fois cette section achevée, il sera démonté, transporté de nouveau au site de La Vache – Le Grand Marché, puis réassemblé pour poursuivre jusqu’à la station Raisin, dont l’achèvement est attendu en 2026.

Berthe de Puybusque est l’un des cinq tunneliers mobilisés sur le chantier, chacun travaillant simultanément sur différents segments des 22 km de tunnels que comptera la Ligne C.

Les résultats sont déjà prometteurs : le 15 octobre 2024, le tunnelier Marguerite de Catellan a achevé la première section entre Montaudran Gare – Piste des Géants et Ormeau.

La ligne C sera à 80% en souterrain. Non contraint par la circulation automobile, ce mode garantit les temps de déplacements et permettra un franchissement de la Garonne, qui constitue aujourd’hui une coupure entre l’est et l’ouest du territoire nord de l’agglomération. 

La ligne C en quelques chiffres : Un tracé de 27 km - 21 stations - 5 stations en correspondance avec les lignes de métro et le tramway - 5 gares connectées TER/SNCF - 4 parcs-relais - 200 000 voyageurs prévus par jour.

Pour en savoir plus sur le projet

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Il y a quelques semaines, GRDF a lancé un chantier d’envergure sur une distance de 22 km pour raccorder la future usine de méthanisation de Montbron à son réseau de distribution. Cette usine de méthanisation fournira du gaz à l’agglomération d’Angoulême.

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Ce chantier hors norme vise à poser une conduite de 160 mm en polyéthylène enrubanné sur 22 km et ne sera achevé, au mieux, qu’à la fin février 2025, près du stade de football de Mornac.

Huit forages dirigés sont prévus sur les 22 km de raccordement, incluant des passages sous la rivière Tardoire, le Bandiat, la voie ferrée Angoulême-Limoges ainsi que deux routes départementales.

Le projet innovant du méthaniseur de Montbron, porté par Cédric Larapidie, agriculteur en polyculture, en partenariat avec Vertigo ENR, permettra de traiter quotidiennement 30 tonnes de déchets verts et d’effluents d’élevage.

Prévue pour être opérationnelle dès 2025, l’usine produira du biogaz qui, une fois injecté dans le réseau de distribution, alimentera l’ensemble de la commune de Montbron et contribuera aux besoins énergétiques d’Angoulême. Les résidus du processus de méthanisation remplaceront les engrais chimiques sur l’exploitation, réduisant ainsi l’empreinte environnementale de l’activité agricole et valorisant les effluents d’élevage. Ce projet s’inscrit pleinement dans une démarche d’économie circulaire.

La réalisation de ce projet ambitieux et durable repose également sur l’utilisation de matériaux bas carbone et performants. Le ciment ECOPlanet de Lafarge et les bétons Galaxim Béton Planet de Gautier Bétons ont ainsi été choisis pour réduire l’empreinte CO2 de la construction de l'infrastructure et de la superstructure de l’usine. Pour en savoir plus cliquez-ici

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Pour la première fois en France, AXEO TP Diagnostic et Robotique, en partenariat avec l’entreprise australienne Detection Services Pty Ltd, a réalisé un diagnostic structurel de deux canalisations de 600 et 700 mm de diamètre à l’aide de la technologie "p-CAT", développée par cette même entreprise.

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Cette intervention, dévoilée sur LinkedIn par M. Guillaume Duboust, Directeur Adjoint d'AXEO Diagnostic et Robotique, revêt une importance particulière, tant en raison de l’âge des canalisations – plus de 60 ans – que de leur rôle stratégique dans l'alimentation en eau de l’agglomération de Moulins.

La technologie "p-CAT", non intrusive et nécessitant peu de travaux préparatoires, a été privilégiée pour sa capacité à réaliser des diagnostics précis sans perturber le fonctionnement des infrastructures.

Le procédé repose sur l’analyse de la réflexion partielle d’une onde transitoire contrôlée, générée en un point précis de la canalisation. La propagation de cette onde est suivie et enregistrée par des capteurs de pression installés temporairement sur les canalisations. L’analyse a posteriori des données collectées permet ainsi une évaluation détaillée de leur état structurel.

Félicitations à la Communauté d'Agglomération de Moulins pour la confiance accordée dans ce projet inédit en France, ainsi qu'aux équipes techniques de la Régie pour la parfaite préparation de l'intervention.

Filiale du Groupe Suez, AXEO TP est une société spécialisée dans les travaux sur réseaux. Présente partout en France, y compris dans les DOM-TOM, AXEO TP se distingue par sa maîtrise des techniques traditionnelles des travaux publics et des méthodes les plus innovantes, ce qui lui permet d'intervenir sur tous types de chantiers.

Coup de cœur : Vidéo démontrant que GRDF, en tant qu’acteur de l’énergie, s’engage, à travers son projet d’entreprise, à réduire l’empreinte carbone de ses chantiers, à préserver les ressources et à poursuivre le développement des gaz verts.

Il est nécessaire pour cela de s’appuyer sur ses partenaires et leurs compétences, afin de trouver la solution la plus adaptée à la configuration de chaque chantier. Illustration avec le raccordement du site biométhane de Baguer-Pican (35) en Bretagne, un chantier repensé pour une meilleure intégration dans son environnement avec la mise en œuvre de nouvelles solutions comme l’enrubannage et la réutilisation des terres.

Découvrez au travers de la vidéo ci-dessous comment les équipes de GRDF, SPIE-SPIE CityNetworks (Eric Chardin responsable d’activité) et POTIN TP ont collaboré sur ce projet ambitieux, qui se distingue par l’utilisation de technologies innovantes permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de préserver les ressources et développer les gaz verts.

Vidéo diffusée sur Linkedin par M. Valérie Le Scouezec, Chargée de communication chez GRDF

Jean-Luc Potin POTIN TP - Responsable d'activité de spie Eric Chardin - Franck LE_HEGARAT Philippe Le Pallec Anthony TIRIAU Annaïg Martin Céline DAVID Jean-René Labrit ont collaboré autour de cette vidéo, réalisée par l'Agence GoodCake Céline Sannier

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Le parc agrivoltaïque de La Bergerie, situé à Auzouer-en-Touraine (37), se prépare à franchir une étape clé dans sa mise en service. Ce parc, l'un des plus importants de la région, sera prochainement relié au réseau électrique grâce à un câble souterrain de 90 000 volts. Ce raccordement, long de six kilomètres, reliera le parc au poste électrique de Neuville-sur-Brenne, permettant ainsi d’injecter l’électricité produite localement.

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Porté par la société Socoa3 (filiale de GLHD), ce projet baptisé La Bergerie ensoleillée représente une avancée significative pour la transition énergétique en Indre-et-Loire. Le parc, qui se distingue par son intégration de la production photovoltaïque dans un cadre rural, vise à conjuguer production énergétique et agriculture, contribuant ainsi à la durabilité des exploitations locales.

Une enquête publique est en cours jusqu’au 12 novembre pour permettre aux citoyens de s’exprimer. Elle est accessible dans les mairies d’Auzouer-en-Touraine et de Saunay. L’objectif est de garantir une transparence autour de ce projet d’envergure, et de favoriser l’acceptation locale grâce à une communication ouverte.

Le tracé du câble souterrain a été pensé en prenant en compte les enjeux environnementaux, sociétaux et techniques. Conformément aux recommandations de Réseau de Transport d’Électricité (RTE), l’itinéraire du câble privilégie une concertation avec les parties prenantes locales, de manière à limiter son impact sur les zones sensibles.

Ainsi, la technique du forage dirigé sera utilisée pour franchir la Route Nationale 10 ainsi que les cours d'eau de la Quintame et du Gault, minimisant ainsi les perturbations sur l’écosystème.

Des obstacles administratifs à surmonter : Initialement, le chantier devait débuter en janvier 2025. Cependant, des recours administratifs déposés par l'association Aspie, farouche opposante au projet depuis ses débuts, ont retardé le calendrier. Après un rejet de leur recours par le tribunal administratif d’Orléans, l'association a fait appel, ce qui pourrait repousser le démarrage du chantier jusqu’au début de l’année 2026, d’après les estimations de Socoa3.

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Pour répondre aux besoins numériques de la population, l'entreprise OT ENGINEERING se distingue par son approche innovante et respectueuse de l'environnement grâce à "Greenpose", une méthode alliant efficacité et écologie.

Greenpose fait face aux défis modernes d'une manière unique. En s'appuyant sur une technologie avancée et un souci constant de réduire l'empreinte écologique, l'entreprise OT ENGINEERING propose une alternative qui révolutionne le secteur.

Pourquoi choisir Greenpose, la solution globale et innovante de pose de fibre optique avec traitement des déblais et remblaiement simultané. pour vos projets de fibre optique ?

Voici les trois principales raisons pour lesquelles Greenpose est un choix de premier ordre.

• Réduction massive de l’empreinte carbone : L’impact environnemental est une préoccupation croissante pour les acteurs de la fibre optique, et Greenpose l’a bien compris. Avec un procédé innovant, l'entreprise réduit de 84 % l’impact écologique de ses installations. Comment ? En gérant simultanément les déblais et le remblayage des tranchées. Ce processus intégré minimise non seulement les émissions de CO₂, mais aussi les besoins en matériel et en ressources, contribuant ainsi à un déploiement plus vert et plus propre.

• Un gain de temps précieux pour vos projets : Le temps, c’est de l’argent – et, dans ce cas, aussi un facteur de confort pour les usagers. Grâce à sa technologie de pointe, Greenpose peut installer jusqu’à 1 kilomètre de fibre optique par jour. Ce rythme soutenu permet non seulement de réduire les délais d’installation, mais aussi de limiter les perturbations pour les usagers et les riverains, souvent inévitables lors de travaux sur les voies publiques. Greenpose accélère vos projets, pour une mise en service plus rapide, et avec un minimum de désagréments.

• Sécurité avant tout : L'approche de Greenpose mise aussi sur la sécurité. Moins d'engins mobilisés, c’est moins de risques d'accidents pour les équipes et les habitants. Cette diminution de la présence d'équipements lourds sur les routes rend les chantiers plus sûrs et contribue à préserver l’environnement des zones d’intervention. Greenpose garantit ainsi une solution qui favorise la sécurité, tant pour les personnes que pour les écosystèmes.

Une expansion qui ne fait que commencer : À ce jour, Greenpose est déjà bien implantée dans de nombreux départements français. L’entreprise poursuit son expansion, attirant l’attention des collectivités et des acteurs de la fibre optique. Cette carte interactive ci-dessous montre la progression de Greenpose et les zones qui bénéficient déjà de cette technologie durable.

L’aventure ne fait que commencer : de nombreux autres départements sont dans le viseur, pour une couverture toujours plus large.

Et vous, quand adopterez-vous Greenpose ?

Greenpose change la manière de concevoir le déploiement de la fibre en France. Sa capacité à allier performance et respect de l’environnement en fait une solution d’avenir. Alors, une question demeure : quand allez-vous choisir Greenpose pour vos projets de fibre optique ? Une chose est sûre, Greenpose n’a pas fini de surprendre et de séduire ceux qui souhaitent un réseau performant et durable. Restez connectés, car l'innovation continue !

La Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR) et France Hydrogène ont publié un guide pratique destiné à accompagner les collectivités locales dans la mise en œuvre de projets liés à la mobilité hydrogène et au déploiement de stations de ravitaillement.

Ce guide vise à offrir un soutien technique et stratégique aux acteurs publics territoriaux dans leurs initiatives de transition énergétique. Cette publication, la seconde du genre de la part des deux associations, survient dans un contexte de soutien croissant de l'État à la filière hydrogène, à la veille d'une nouvelle phase de la stratégie nationale pour l’hydrogène décarboné. L’État mise en effet sur l’hydrogène comme levier majeur de décarbonation, notamment pour les transports et l’industrie.

Au cours de la dernière décennie, les territoires français ont vu de nombreuses avancées en matière de décarbonation, soutenues notamment par la législation de 2018 qui favorise l’implantation et l’exploitation de stations de carburants alternatifs. Grâce à ce cadre réglementaire renforcé, les collectivités bénéficient d’un accompagnement facilitant leur transition énergétique vers des infrastructures de mobilité durable.

Ce guide pratique est donc un outil essentiel pour les collectivités qui souhaitent s’engager dans des projets à fort potentiel de décarbonation en utilisant l’hydrogène, répondant ainsi aux objectifs de transition écologique fixés à l’échelle nationale.

Cliquez-ici pour consulter et télécharger le guide

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Une fois de plus, Antoine Laveine, chargé de projets et expert à la Direction Technique Industrielle de GRDF, annonce une avancée technique significative pour les chantiers de l’entreprise en matière d’enrubannage et de décarbonation.

Grâce à un partenariat fructueux avec l'entreprise TRD et l’ingénierie Nord-Ouest, GRDF a achevé la toute première pose d’un touret PE125 préenrubanné, à Brutelles, dans la Somme. Cette innovation illustre l’engagement de l’entreprise dans la réduction de son empreinte carbone et l’amélioration de ses méthodes de travail.
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La réalisation de ce projet s’est déroulée dans un cadre naturel privilégié, aux abords de la Baie de Somme, tout près d’un site de production de biométhane en construction. Ce chantier éco-responsable, conçu pour limiter l’impact environnemental, a permis une installation sans recours à des matériaux externes. De plus, l’utilisation du fil traceur Plyval contribue à optimiser les opérations de pose et à simplifier l’entretien futur, assurant une durabilité accrue des installations.

Le nouveau touret PE125, fourni par DYKA France, a permis de franchir un cap significatif en matière d’efficacité et de durabilité. Ce sont 10 tourets de 235 mètres chacun qui ont été déroulés, en utilisant une trancheuse RISA RT350, un matériel de pointe permettant une installation plus rapide et respectueuse de l’environnement. Cette avancée répond pleinement aux exigences de décarbonation de GRDF, en assurant une pose plus performante et plus durable.

Les équipes de TRD, sous la direction d’Aurélien Martin et en collaboration avec le conducteur de travaux Olivier Migonney, ont démontré un fort engagement pour la réussite de ce projet. La bonne orchestration des opérations a également été facilitée par Xavier Maréchal, chargé d'affaires chez GRDF, avec le soutien de Benjamin Hue.

Ce chantier innovant témoigne de la volonté de GRDF de s’inscrire dans une dynamique de transition énergétique, en cherchant activement à décarboner ses processus. En investissant dans des équipements et des méthodes innovantes, GRDF réaffirme son engagement pour un avenir plus vert. Cette première pose de touret PE125 préenrubanné marque ainsi une étape clé vers la décarbonation et la réduction de l'impact environnemental de ses chantiers, consolidant la vision durable de l’entreprise.

Avec cette avancée technique, GRDF continue de se positionner en acteur responsable et innovant, prêt à répondre aux enjeux énergétiques de demain.

Hydrolog, expert en réhabilitation de canalisations, vient d'intervenir en Gironde pour le chemisage d'une conduite d'assainissement des eaux usées de diamètre 200 mm en béton. Cette canalisation présentait des anomalies préoccupantes, notamment des perforations et des infiltrations d'eau, qui nécessitaient une intervention rapide et efficace.

Le chemisage de canalisation est une technique innovante qui permet de restaurer l'intégrité des conduits sans avoir à réaliser de lourds travaux de terrassement. En créant un nouveau tuyau à l'intérieur de la canalisation existante, cette méthode permet de stopper définitivement les anomalies tout en évitant la reprise du réseau en tranchée ouverte. Ce procédé réduit considérablement le temps d’intervention, limitant ainsi l'impact sur l'environnement et la circulation.

Pour cette intervention, Hydrolog mobilise généralement une équipe de trois techniciens spécialisés. Équipés d'un fourgon caméra pour effectuer une inspection précise de la canalisation, ils disposent également d'un fourgon de réhabilitation, complété par un robot pour réaliser le chemisage de manière efficace. Si nécessaire, une chaudière vapeur et un shooter sont utilisés pour garantir la bonne application des matériaux.

En optant pour le chemisage, les propriétaires et gestionnaires d'infrastructures bénéficient de plusieurs avantages :

• Réduction des coûts : Moins de travaux de terrassement signifie des économies sur les frais de main-d'œuvre et de matériel.
• Rapidité d'exécution : Les interventions sont généralement réalisées en quelques heures, limitant les désagréments pour les usagers.
• Durabilité : Le chemisage permet de prolonger la vie des canalisations en offrant une solution robuste et pérenne.

L'intervention d'Hydrolog pour le chemisage de cette canalisation en Gironde illustre parfaitement l'efficacité et la modernité de cette technique. Grâce à des équipements adaptés et une équipe de professionnels compétents, Hydrolog s'affirme comme un acteur clé dans la réhabilitation des réseaux d'assainissement, garantissant un service de qualité tout en préservant l'intégrité des infrastructures.

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L’Autorité des transports de Chicago a retenu le groupement d’entreprises constitué de VINCI Construction Grands Projets (40 %) et de Walsh Construction Company basée à Chicago (60 %) pour réaliser l’extension de la Red Line du métro.

Ce contrat, d’une valeur de 2,78 milliards de dollars (2,49 milliards d’euros), recouvre la conception et la construction de 9 km d’extension de la ligne dont 6,4 km de section aérienne. Il s’y ajoute la réalisation de quatre nouvelles stations, entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite. Cette extension vise à desservir les communautés défavorisées du Far South Side de Chicago. 

Le groupement a pris des engagements sociaux ambitieux : 

• 10 % des heures de conception et 35 % des heures de construction seront allouées à des personnes issues de quartiers économiquement défavorisés de Chicago ;
• 15 % des heures de construction seront effectuées par des apprentis et stagiaires ;
• 22 % des achats réalisés auprès de TPE-PMEré locales

En matière d’engagement environnemental, les optimisations de conception proposées par le groupement permettront de réduire de 14 % les quantités de béton des infrastructures. De plus, 50 % des bétons mis en œuvre seront de type bas carbone.

Les travaux préparatoires débuteront en 2025. La mise en service de cette extension de la Red Line est prévue pour 2030.

Environ 100 000 habitants supplémentaires auront accès à un service de transport en commun décarboné, réduisant de manière significative leur temps de transport pour se rendre notamment dans le centre de la ville. À horizon 2040, la fréquentation de la ligne est estimée à plus de 40 000 trajets par jour.

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Le tribunal administratif de Strasbourg a temporairement suspendu les travaux de remise en navigation du canal du Rhône au Rhin entre Artzenheim et Friesenheim. Cette décision marque une première victoire pour les opposants qui avaient déposé un recours en urgence. Ce projet, d’un coût de 45 millions d’euros, vise à réhabiliter une ancienne portion de 24 km du canal pour favoriser le tourisme fluvial.

Les opposants, qui dénoncent un "écocide", ont accueilli avec soulagement cette suspension des travaux débutés en septembre. Deux recours avaient été déposés, dont un visant à stopper immédiatement le chantier. Le juge des référés a reconnu l'urgence, soulignant que les travaux menaçaient des espèces protégées de chauves-souris et d'oiseaux ainsi que leur habitat, causant des dommages irréversibles.

Fort de cette première victoire, les opposants espèrent l’abandon total du projet. Pascal Lacombe, membre du collectif Chaudron des Alternatives, a exprimé son émotion et sa satisfaction sur France Bleu Alsace, tout en attendant la réaction de la Région Grand Est et de la préfecture.

Du côté des partisans, la décision est accueillie avec surprise. Frédéric Pfliegersdoerffer, maire de Marckolsheim, a déclaré : "C'est une décision inattendue mais légale. Nous allons mobiliser les voies juridiques pour la contester". Selon lui, l'annulation du projet signifierait la disparition du canal.

En attendant une décision sur le fond, qui pourrait être rendue dans les prochains mois, les travaux resteront suspendus, laissant le projet à l’arrêt pour une période indéterminée.

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